Les investisseurs évitent les entreprises piratées

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D’importants investisseurs préfèrent ne pas injecter leur argent dans des entreprises qui ont déjà été piratées et qui ne semblent pas posséder la connaissance et la compétence suffisantes dans le domaine de la sécurité IT.

Voilà ce qui ressort d’une enquête effectuée par KPMG auprès de 133 investisseurs institutionnels opérant au niveau mondial. Quasiment 80 pour cent d’entre eux préfèrent ne pas investir dans des entreprises qui ont été la cible de pirates.

L’attention accordée par les investisseurs à la sécurité des entreprises dans lesquelles ils veulent injecter de l’argent, s’est accrue ces derniers temps. Cela est dû au grand nombre de cyber-attaques qui ont récemment défrayé la chronique.

Les investisseurs sont persuadés que plus de la moitié de la haute direction des entreprises dans lesquelles ils investissent, n’a pas la capacité de faire face aux cyber-menaces. En outre, les participants à l’enquête estiment que 43 pour cent du top-management ne possèdent pas assez de connaissance et de compétence en matière d’innovation et de risques inhérents au monde numérique. Les top-managers, de leur côté, partagent cette opinion vis-à-vis de leurs collègues, voire d’eux-mêmes, comme il ressortait d’une précédente étude réalisée par KPMG auprès de 350 multinationales.

Selon KPMG, il serait bon que le top-management accorde une priorité à la cyber-sécurité dans les entreprises et y consacre donc davantage de temps. C’est du moins le souhait de 86 pour cent des investisseurs interrogés.

Source: Automatiseringgids

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