Les images vidéo en direct trop lourdes lors de catastrophes

© Image Globe

En cas de catastrophes ou d’attentats, les masses d’images vidéo en direct peuvent sauver des vies. Le problème, c’est qu’internet ne peut traiter suffisamment vite ces images. Des chercheurs informatiques américains ont à présent trouvé une solution.

Les services d’aide peuvent obtenir rapidement davantage de précision à propos d’une catastrophe grâce à l’énorme quantité de photos et de vidéos liées à celle-ci et circulant directement sur internet. Ces images peuvent sauver des vies.

Association d’images

Mais le hic, c’est que le net n’est pas capable de traiter suffisamment vite cette énorme quantité de données. Voilà pourquoi des chercheurs IT américains ont mis au point un système permettant un traitement plus rapide des images. Des algorithmes intelligents filtrent en l’occurrence les images pertinentes.

“L’on reçoit souvent beaucoup d’images identiques de caméras/appareils photo se chevauchant”, explique Kannappan Palaniappan, chercheur en informatique à l’université du Missouri (Etats-Unis). “Le personnel d’intervention n’a en général pas besoin de deux images séparées, mais plutôt des différentes composantes d’une même image.”

Les algorithmes associent donc les images les unes aux autres et limitent ainsi la quantité de données envoyées vers le nuage.

Diffusion via plusieurs appareils

“Il s’agit d’une manière naturelle de compresser des données visuelles sans perdre d’informations”, ajoute Palaniappan. “Les algorithmes intelligents aident à déterminer quelle forme de traitement visuel doit être effectué au pourtour du réseau et quelle autre forme dans le nuage proprement dit.”

En d’autres mots, les algorithmes diffusent le traitement des images via le nuage et les appareils locaux tels les ordinateurs portables et les smartphones. Les services d’intervention peuvent ainsi obtenir les images plus rapidement.

Téléphones mobiles

Outre les images du nombre croissant de caméras de surveillance, il y a aussi toujours plus de gens disposant d’un téléphone mobile capable d’effectuer de bonnes photos et vidéos. Sur ces mobiles, il est même à présent possible de diffuser des images vidéo en direct.

“En cas de scénario catastrophe, la quantité de données visuelles générées peut provoquer un goulot d’étranglement dans le réseau”, affirme Prasad Calyam, un autre membre de l’équipe de recherche. “Cette surabondance de données visuelles – surtout les diffusions vidéo à haute résolution – est difficile à traiter même dans des conditions normales. Da ns une situation de catastrophe, la capacité des ordinateurs et des réseaux à traiter ces données est d’autant plus limitée, voire indisponible.”

(IPS)

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