Les filtres anti-spam peuvent accroître la productivité

Un employé moyen perd plus de 2 jours de travail par an à cause des courriels indésirables. Des filtres anti-spam peuvent réduire cette perte d’un tiers.

Un employé moyen perd plus de 2 jours de travail par an à cause des courriels indésirables. Des filtres anti-spam peuvent réduire cette perte d’un tiers.

Non, ces conclusions ne sont pas celles d’une enquête sponsorisée par un fournisseur de produits anti-pourriels, mais d’une étude portant sur l’impact des filtres anti-spam sur les coûts d’exploitation réalisée par l’institut de marketing et médias dépendant de l’université d’Hambourg. Les chercheurs ont examiné le travail de 8.000 travailleurs et ont analysé les coûts généraux et individuels dus au traitement du spam et à la lutte contre celui-ci.

Ils en concluent que les frais généraux (installation du matériel et des logiciels, maintenance, formation et tâches administratives) pèsent moins, puisque l’étude en arrive à 404 heures, soit 15.120 euros pour la première année. Ce sont surtout les coûts individuels – exprimés en minutes en raison de l’absence des données salariales – qui s’avèrent lourds: les employés passent en effet énormément de temps (plus de 1.200 minutes par personne et par an) à identifier et supprimer les pourriels.

L’installation d’un filtre anti-spam peut réduire les coûts de plus d’un tiers (jusqu’à 439 minutes par personne par an), selon un calcul. Il convient cependant d’apporter ici la nuance importante suivante: le filtre anti-spam fonctionne le plus efficacement, lorsque l’utilisateur ne sait pas trop comment s’y prendre avec les pourriels et qu’il en reçoit énormément. Par contre, si l’utilisateur n’est pas exagérément contrarié par les courriels indésirables et qu’il a une bonne connaissance du sujet, des inspections manuelles s’avèrent pécuniairement plus intéressantes que les filtres, selon l’étude.

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