“Les équipes doivent oser être plus innovantes”

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

“L’esprit est bien présent, mais il y a trop peu de réelle innovation.” Tel est le jugement rendu par le ‘business angel’ danois Boye Hartmann, qui accompagne les équipes tout au long du Startup Weekend organisé à Bruxelles. “Nous n’avons que faire d’un nouveau Skype, mais bien de quelques chose de novateur, d’une idée capable de changer le monde à terme.”

“L’esprit est bien présent, mais il y a trop peu de réelle innovation.” Tel est le jugement rendu par le ‘business angel’ danois Boye Hartmann, qui accompagne les équipes tout au long du Startup Weekend organisé à Bruxelles. “Nous n’avons que faire d’un nouveau Skype, mais bien de quelques chose de novateur, d’une idée capable de changer le monde à terme.” Hartmann est très enthousiaste à propos du concept sous-jacent au Startup Weekend. “Je m’étonne de la façon dont des étrangers peuvent collaborer de manière aussi valable et intensive”, déclare-t-il comme pour donner quelques remarques énergiques aux projets qui seront soumis ce soir au jury.

“Il est surprenant cependant de voir le nombre d’équipes qui se lancent dans des projets globaux. Les participants voient trop grand. Ils sont un peu naïfs. Il est préférable de démarrer au départ de Bruxelles. Et d’expérimenter une idée d’abord localement, à l’instar du lauréat du premier Startup Weekend (Kodesk, ndlr.).”

Le Danois, lui-même impliqué dans 19 jeunes entreprises technologiques, ne distingue que peu de projets réellement innovants parmi les petits groupes participants: “Nous n’avons que faire d’un nouveau Skype ou d’un nouveau Facebook, mais bien de quelque chose de vraiment novateur. Or, cela ne se voit que trop rarement. Prenez l’exemple de My Alerts. Le fondement de l’idée est excellent, mais ils ne veulent utiliser que le datamining pour accéder à l’information. Au lieu, disons, de travailler sur base de l’analyse prédictive.”

Hartmann cible surtout les projets qui matérialisent ce qui se passe en ligne: “On le retrouve par exemple chez Cook a la Casa. Le groupe passe de l’online en offline et vice versa. Matérialiser le monde analogique, c’est l’avenir. C’est cela qui sera important dans les années à venir. Je suis curieux de voir si les Cooks procéderont à une démo ce soir (rire).”

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