Les entreprises coincées par les telcos

Luc Blyaert était rédacteur en chef de Data News

Les opérateurs télécoms mettent des bâtons dans les roues des entreprises multinationales qui souhaitent changer d’opérateur télécoms, affirme l’association des grands utilisateurs de télécoms Beltug qui reçoit toujours plus de plaintes ces derniers temps. Le durcissement des conditions est confirmé par les opérateurs eux-mêmes.

Les opérateurs télécoms mettent des bâtons dans les roues des entreprises multinationales qui souhaitent changer d’opérateur télécoms, affirme l’association des grands utilisateurs de télécoms Beltug qui reçoit toujours plus de plaintes ces derniers temps. Le durcissement des conditions est confirmé par les opérateurs eux-mêmes.

Passer d’un opérateur télécoms à un autre n’a certes rien d’une sinécure. Il y a toujours eu une période de transition, nécessaire pour faire migrer de nombreuses connexions. Une situation dont certains abusent, selon Beltug, pour prolonger le contrat existant. De même, les tarifs peuvent subitement augmenter, “parfois de plusieurs dizaines de pour cent.” Des réunions sont annulées ou reportées, ce qui met le responsable télécoms au pied du mur lorsqu’une échéance approche. Dans ce cas, le contrat doit être prolongé d’un an, “mais à des tarifs qui ne sont plus du tout intéressants. Nous avons été contraints de signer pour 3 ans, explique un responsable télécoms à Beltug.

Les opérateurs concernées nient avoir serré la vis, mais se justifient par les décisions dictées par la maison-mère et par le fait que ‘chacun le fait’. Selon Beltug, la réaction est parfois d’admettre que “le client devrait mieux étudier son contrat” ou qu’il a parfois “négocié des conditions stupides.” L’association des utilisateurs s’inquiète de cette évolution.

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