Les entreprises belges plus économes avec les services ‘cloud’ que leurs homologues européennes

. © Gartner
Pieterjan Van Leemputten

Les grandes firmes européennes consacrent en moyenne 33,15 millions d’euros par an aux services dans le nuage. Mais chez les entreprises belges, c’est plus de la moitié en moins. Une bonne partie des dépenses demeure en outre inutilisée.

On parle ici des dépenses consenties par les entreprises d’Europe Occidentale occupant plus de 500 travailleurs et enregistrant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 50 millions d’euros. Par rapport à la moyenne européenne de 33,15 millions d’euros, les firmes belges dépensent ‘à peine’ 14,64 millions d’euros par an.

La raison exacte de cette différence n’est pas indiquée, mais l’explication ne réside en tout cas pas dans une efficience supérieure. C’est ainsi que dans le cas des dépenses des entreprises européennes, quelque trente pour cent, soit 9,8 millions d’euros, sont consacrés à des services inutilisés. En Belgique, on en est quand même aussi à 29 pour cent.

Ces chiffres proviennent de l’European Insight Intelligent Technology Index, une étude d’Insight exécutée par Coleman Parkes auprès de mille décideurs IT, dont cent dans notre pays. Les autres pays interrogés étaient la Grande-Bretagne, la France, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Suède et l’Autriche.

Cette étude européenne révèle que l’évaluation du nuage représente le principal défi à relever. 44 pour cent des répondants évoquent en effet l’estimation des charges de travail adéquates pour un nuage public, privé ou hybride. 39 pour cent considèrent par ailleurs les plannings budgétaires et les attributions financières au nuage comme le principal défi. 37 pour cent citent aussi le manque de visibilité des services utilisés comme un important défi, plus spécialement les coûts au niveau des charges de travail et des applications.

Les défis relevés par l’étude d’Insight correspondent du reste partiellement à la liste des priorités récemment dressée par Beltug. Ici aussi, c’est l’architecture IT, qu’elle soit publique, privée ou hybride, qui apparaît comme le défi numéro un.

Indépendamment des principaux défis à relever, la sécurité demeure la plus grande préoccupation tant des répondants européens que belges. Il y a aussi la question de savoir comment l’IT sera capable de répondre aux exigences de la prochaine génération de travailleurs.

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