Les dix projets retenus par Telenet Idealabs

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

L’accélérateur anversois Telenet Idealabs soutient 10 nouveaux projets qui veulent croître jusqu’à devenir des startups viables. Les candidats ont été sélectionnés parmi un groupe de 450.

L’accélérateur anversois Telenet Idealabs soutient 10 nouveaux projets qui veulent croître jusqu’à devenir des startups viables. Les candidats ont été sélectionnés parmi un groupe de 450.

Idealabs tend pour la troisième fois de suite la main à la communauté des startups anversoise et passe à la vitesse supérieure grâce au support de Telenet. Sur un total de 450 projets (internationaux), dix candidats ont été retenus pour un programme d’accélération intensif d’une durée de 4 à 8 mois maximum.

Les candidats recevront une injection financière de 25.000 euros lors des quatre premiers mois, sans échange d’equity. Les cinq ‘heureux élus’ qui auront reçu la meilleure note par le jury et qui seront pris en considération pour les quatre derniers mois, auront une chance d’obtenir un prêt supplémentaire de 50.000 euros convertible en proportion de la valeur d’un éventuel investisseur externe.

Durant le premier mois du parcours d’accélération, l’attention sera accordée au peaufinage du concept et au sondage du groupe-cible. Au cours des 2ème et 3ème mois, le produit sera mis au point, alors que lors du dernier mois, l’on se focalisera sur son lancement sur le marché, la vente et le marketing.

Quelque 80 mentors accompagneront les starters dans leur quête d’une startup viable. Telenet Idealabs proposera évidemment aussi l’espace de travail, tout comme le support professionnel.

Voici les dix candidats retenus.

On Air: entend combiner les images vidéo des utilisateurs d’un smartphone en un ‘livestream’. Les personnes intéressées pourront ainsi suivre en direct tous les événements intéressants qui se passent quelque part dans le monde.
Campr: est un Airbnb pour les personnes qui adorent le camping. L’appli met les campeurs en contact avec des particuliers qui souhaitent ouvrir leur jardin ou leur domaine à des tiers.
Geckometrics: oubliez Google Street View et ses images dépassées. Les gens de Geckometrics entendent monter des caméras sur les voitures des partenaires, afin de pouvoir fournir des panoramas de rues récentes et actualisés aux parties intéressées.
Scriptbook: plus de trois quarts de tous les films enregistrent des pertes. Scriptbook suggère qu’elle peut prévoir le taux de succès sur base d’un algorithme spécial, de big data et du datamining de la connaissance du secteur.
Apprentus: une plate-forme internet qui associe des professeurs privés à des étudiants intéressés. Un petit volet social existe évidemment ici, par lequel les professeurs sont notés. Entre-temps, 5.000 professeurs se seraient déjà inscrits.
Hoplr: un réseau social ‘local’, où les habitants et commerçants d’un quartier peuvent partager d’intéressantes informations locales. Les commerçants intéressés peuvent aussi y activer à moindre coût une technologie ‘beacon’ pour tenir informés les habitants du coin.
Intuo: on ne peut mieux le décrire que comme une sorte de notice moderne pour entreprises SaaS et constructeurs de machines. L’équipe elle-même parle de ‘preventive costumer support’ pour le marché B2B.
Dot: une variante de Twitter, qui prend comme principal différentiateur non pas le temps, mais le lieu. Quelques exemples: “Beethoven was born here”, ou “coffeeshop on the first floor”.
Salesflare: identifie les ‘leads’ au départ des canaux de marketing d’une entreprise, comme la lettre de nouvelles par e-mail, le site web ou la page sur les médias sociaux, “afin que les vendeurs puissent nouer des entretiens ‘plus intelligents’ avec les clients potentiels et sachent mieux ce qui intéresse ces derniers.”
Pith.li: le marqueur jaune de l’ère numérique. Cette plate-forme veut rendre plus confortable le partage de contenus internet intéressants. A l’aide de marquages et d’annotations, l’utilisateur verra en effet immédiatement apparaître les passages pertinents d’un texte. Pith.li fonctionne avec des canaux en fonction du sujet, où les personnes ayant les mêmes pôles d’intérêt peuvent discuter à leur gré.

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