Les cybercriminels visent le monde financier

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Pieterjan Van Leemputten

Les attaques de pirates visent de plus en plus les institutions financières. Aucune infraction de grande ampleur n’a encore eu lieu, mais les experts se veulent prudents.

Les attaques de pirates visent de plus en plus les institutions financières. Aucune infraction de grande ampleur n’a encore eu lieu, mais les experts se veulent prudents.

Telle est, en résumé, la conclusion d’un rapport de l’IOSCO (International Organization of Securities Commissions ou Organisation Internationale des Commissions de Valeurs). Les attaques sont plus sophistiquées et une défense efficace s’avère plus difficile.

L’IOSCO a réalisé un tour de table auprès de ses membres et a constaté que 53% des bourses interrogées avaient subi une attaque au cours de l’année écoulée. Dans ce cadre, 93% d’entre elles disposent de protocoles de reprise après sinistre.

Les pirates recourent principalement à des attaques DoS pour perturber les systèmes. Ils tentent ainsi de neutraliser des plates-formes de trading et des systèmes critiques. Néanmoins, aucun d’entre eux n’est encore parvenu à paralyser un système critique.

Indépendamment de ce rapport, des institutions financières aux Etats-Unis planifient pour ce jeudi une simulation à grande échelle, sous le nom de Quantum Dawn 2. Dans ce cadre, cinquante banques, bourses et institutions publiques, dont la SEC et le Département de la sécurité intérieure, vont tester l’efficacité de la protection de leurs systèmes contre les attaques de l’extérieur.

Le hasard veut que De Tijd rapporte aujourd’hui que l’assureur AIG propose une police dans notre pays, qui protège contre les attaques de cybercriminels. Celle-ci prévoit le versement de maximum 25 millions d’euros par sinistre. Le montant de la prime dépend de la taille de l’entreprise et de la sensibilité des données.

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