Les CIO belges perdent du temps sur d’anciens systèmes

Pieterjan Van Leemputten

Alors qu’au niveau international, toujours plus de CIO assument un rôle novateur pour leur entreprise, leurs collègues belges sont en général forcés de consacrer leur temps aux plates-formes existantes.

Au fur et à mesure que la technologie progresse dans et autour de l’entreprise, la fonction du CIO évolue évidemment aussi. Selon un sondage effectué par BT auprès de 1.030 CIO dans 11 pays, dont la Belgique, les responsables IT indiquent que dans 72 pour cent des cas, ils jouent un rôle plus central au sein du management. 43 autres pour cent répondent qu’ils consacrent aujourd’hui plus de temps à résoudre des problèmes stratégiques de leur entreprise.

Mais la question est de savoir dans quelle mesure cela se passe aussi en Belgique. 80 pour cent des décideurs IT signalent en tout cas qu’ils se voient contraints de consacrer plus de temps à la maintenance de leurs systèmes IT actuels que dans la recherche de nouvelles solutions, selon BT dans son rapport The digital CIO.

83 pour cent des participants belges au sondage indiquent qu’ils ont le sentiment de perdre la vision globale de leur département IT. Et quatre-vingts pour cent répondent aussi que plusieurs tâches liées à l’IT sont externalisées sans qu’ils aient leur mot à dire. Tel est aussi le cas de 72 pour cent de participants quasiment partout au monde.

Si l’on considère ce qu’on appelle le modèle IT ‘multi-speed’, où certaines parties sont plus flexibles et peuvent donc réagir plus rapidement aux tendances, tel est le cas pour 76 pour cent des répondants dans le monde. Ici, notre pays est vraiment à la traîne avec 40 pour cent seulement.

Enfin, BT observe que dans notre pays, 7 pour cent des entreprises interrogées se trouvent complètement dans le nuage, alors que 43 autres pour cent y ont mis plus de la moitié de leur infrastructure. 43 autres pour cent sont encore principalement ‘on premise’ (sur site) et sept pour cent entièrement ‘on premise’. Les principaux obstacles à cette migration sont l’inquiétude au niveau de la sécurité (68%), les systèmes désuets (64%), le temps que cela prend (46%) et les capacités internes à aller dans le nuage (36%).

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