Les cendres volcaniques compliquent le travail du logiciel

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

Les annulations des vols en Europe ont été décidées sur base du travail effectué par le centre londonien prodiguant des conseils sur les cendres volcaniques (VAAC) et utilisant à cette fin le logiciel NAME III.

Le danger généré par les cendres volcaniques pour l’aviation est reconnu depuis longtemps déjà, et l’organisation aérienne mondiale ICAO a par conséquent créé un système international de ‘Volcanic Ash Advisory Centres’ (VAAC). Aujourd’hui, neuf de ces centres assurent une couverture quasiment mondiale des voies aériennes. Deux d’entre eux sont situés en Europe (Londres et Toulouse).

Les annulations des vols en Europe ont été décidées sur base du travail effectué par le centre londonien prodiguant des conseils sur les cendres volcaniques (VAAC) et utilisant à cette fin le logiciel NAME III.

Le danger généré par les cendres volcaniques pour l’aviation est reconnu depuis longtemps déjà, et l’organisation aérienne mondiale ICAO a par conséquent créé un système international de ‘Volcanic Ash Advisory Centres’ (VAAC). Aujourd’hui, neuf de ces centres assurent une couverture quasiment mondiale des voies aériennes. Deux d’entre eux sont situés en Europe (Londres et Toulouse).

Ce sont ces centres qui font des recommandations à la direction du trafic aérien (tel Eurocontrol) et aux autorités à propos des menaces possibles d’un volcan en activité. Après l’éruption du volcan islandais Eyjafjallajökull, le centre londonien composé d’une équipe de 8 personnes et faisant partie du Met Office britannique a entamé l’étude de la trajectoire attendue et de l’évolution du nuage de particules et de cendres émis par le volcan.

A cette fin, l’équipe recourt au logiciel NAME III. NAME est l’acronyme de Numerical Atmospheric-dispersion Modeling Environment, et ce logiciel peut être utilisé pour étudier la dispersion des particules de gaz et de poussière à travers l’atmosphère, tant à courte distance qu’à l’échelle mondiale. Pour cela, le logiciel fait appel à la contribution d’une série de sources météorologiques, comme les modèles de prévision du temps, les informations de précipitations données par les radars, les images satellites, etc.

Ce logiciel a été développé par l’United Kingdom Meteorological Office (UKMO, l’appellation complète du ‘Met Office’) après les problèmes issus du nuage radioactif engendré par l’accident nucléaire de Tchernobyl. En outre, il est aussi tenu compte des caractéristiques du volcan concerné (de préférence sur base de son historique d’éruptions) pour savoir quel type d’émission peut être attendu et pour connaître évidemment le déroulement de l’éruption proprement dite (hauteur de la colonne de cendre, etc.).

Tout cela indique clairement que le centre VAAC doit travailler avec un nombre particulièrement grand de variables, telles la quantité de cendres, les aires des vents (attendus), la composition du nuage (type d’émission), etc. En outre, la situation à proximité du volcan peut changer rapidement avec une augmentation ou une diminution du nuage de cendres. Et des conclusions doivent être tirées avec énormément de prudence car il y va finalement de la sécurité des passagers des avions.

Bref, le travail du VAAC londonien est tout sauf une sinécure. Les frustrations ressenties par les compagnies aériennes et leurs passagers sont certes compréhensibles, mais le fait est que le centre VAAC doit faire face à ses responsabilités.

Pour en savoir plus sur le centre VAAC de Londre, veuillez surfer sur le site du Met Office britannique.

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