Les Britanniques veulent responsabiliser les firmes technologiques pour les fausses nouvelles

Mark Zuckerberg © Reuters
Pieterjan Van Leemputten

Des entreprises comme Facebook, qui facilitent la diffusion de fausses informations, doivent être responsabilisées et être soumises à une réglementation, selon une commission parlementaire britannique.

Ce jugement provient d’un communiqué de Damian Collins, parlementaire en charge du Digital, Culture, Media and Sport Committee, suite à un rapport provisoire précédent. La version définitive est attendue pour cet automne.

“Les entreprises technologiques doivent être responsabilisées pour la façon dont est partagé du contenu nuisible et trompeur sur leurs sites”, déclare la commission parlementaire à propos de l’influence exercée par ces firmes.

Et d’établir une comparaison avec la réglementation s’appliquant aux médias classiques, qui ont le devoir de maintenir un équilibre politique et d’annoncer correctement les faits d’actualité. Le rapport en question fait également état pour les médias sociaux d’une taxe susceptible d’être utilisée pour créer un cadre de formation desdits médias.

techUK, une association de défense des intérêts des entreprises technologiques en Grande-Bretagne, réagit négativement et signale qu’un consensus sur le sujet est loin d’être évident. “Il y a parfois des décisions sur ce qui est ou non de la désinformation, qui sont très politisées et controversées”, affirme Antony Walker, directeur adjoint de techUK, à l’agence Reuters. Et d’indiquer que des messages ou des propos de politiciens parus dans les médias traditionnels sont souvent la source d’informations qui apparaissent après coup comme fausses.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire