Les Belges oubliés dans le top 100 européen des logiciels

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Le classement annuel Truffle 100 des principaux éditeurs européens de logiciels a laissé de côté toute une série d’importants acteurs belges sur le plan du software, alors même que sur la base de leur chiffre d’affaires, ils pouvaient manifestement y revendiquer une place. Pour le Truffle 100, une initiative de l’investisseur Truffle Capital, les données ont été collectées par les entreprises enquêtrices CXP, IDC et la Top 100 Reseach Foundation. Ces dernières semblent donc avoir mal fait leur travail ou à tout le moins partiellement.

Le classement annuel Truffle 100 des principaux éditeurs européens de logiciels a laissé de côté toute une série d’importants acteurs belges sur le plan du software, alors même que sur la base de leur chiffre d’affaires, ils pouvaient manifestement y revendiquer une place.

Pour le Truffle 100, une initiative de l’investisseur Truffle Capital, les données ont été collectées par les entreprises enquêtrices CXP, IDC et la Top 100 Reseach Foundation. Ces dernières semblent donc avoir mal fait leur travail ou à tout le moins partiellement.

Le classement ne reprend en effet qu’une seule entreprise… belge (comprenez: ayant son siège dans notre pays): Swift. Elle occupe le 7ème position, du fait que selon les données de Truffle, elle tire du software 471,6 millions d’euros sur un chiffre d’affaires total de 586,1 millions d’euros. Cela semble beaucoup pour une entreprise, dont l’activité principale consiste à mener à bien le trafic des paiements entre banques. Mais honnêtement parlant, c’est là une question d’interprétation.

La situation est plus problématique, quand il apparaît que les acteurs belges de 2009 ont subitement disparu du classement de cette année. Est-ce un oubli? Ou personne ne s’occupe-t-il soudainement plus de logiciels en Belgique? Il nous étonnerait en tout cas que de grands éditeurs de software comme Iris et LMS n’aient plus leur place dans ce classement. Et où sont donc passés les producteurs de logiciels ayant pignon sur rue dans le secteur financier, tels Callataÿ&Wouters, Financial Architects ou Clear2Pay? Ou encore l’éditeur de logiciels graphiques EskoArtwork? Ce sont quand même là tous des acteurs de plus grande importance que le numéro 100 de la liste, la française Esker, qui tire 27,5 millions d’euros du software!

SAP domine

Par souci d’exhaustivité, nous vous proposons ici quand même un aperçu du reste des résultats du Truffle 100, mais en raison des remarques formulées ci-avant, ceux-ci doivent être considérés avec la prudence qui s’impose. SAP est incontestablement le numéro un du classement avec un chiffre d’affaires supérieur à 10 milliards d’euros. L’entreprise est suivie à très, très longue distance par la britannique Sage (1,6 milliard d’euros) et par la française Dassault Systemes (1,2 milliard d’euros).

Le chiffre d’affaires total des 100 entreprises du classement est de 27,1 milliards d’euros, dont quasiment 80 pour cent est réalisé par le top 25. L’on observe du reste douloureusement que les 100 principaux éditeurs de logiciels européens n’arrivent ensemble même pas à la cheville de Microsoft par exemple (40,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires).

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