Les banques bloquent 45.000 cartes de crédit

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Les banques belges bloquent préventivement 45.000 cartes de crédit. Les systèmes de détection d’Atos Wordline ont en effet repéré une fraude potentielle.

Les banques belges bloquent préventivement 45.000 cartes de crédit. Les systèmes de détection d’Atos Wordline ont en effet repéré une fraude potentielle.

L’information est confirmée par la Febelfin, la fédération belge du secteur financier, dans un communiqué de presse. Le parquet fédéral déclare de son côté mener une enquête depuis un certain temps déjà au sujet d’une fraude aux cartes bancaires. “La fraude aux cartes de crédit a été détectée en mars”, explique Benoît Lempkowicz, un porte-parole de la Febelfin. En concertation avec les banques, il a donc été décidé de bloquer préventivement 45.000 cartes de crédit. Les différentes banques en informeront les clients concernés dans les prochains jours.

“Trois millions de cartes de crédit sont en circulation en Belgique. Les titulaires de ces cartes effectuent annuellement pour 7,5 milliards d’euros de transactions, poursuit Lempkowizc. Dans l’état actuel des choses, la fraude pourrait porter sur 1,2 million d’euros avec 1.000 cartes de crédit.” La Febelfin regrette les inconvénients éventuels pour les clients, mais insiste sur le fait que suite au blocage des cartes de crédit, ils en recevront automatiquement et gratuitement une nouvelle.

Pour en savoir plus, les clients peuvent s’adresser à leur banque. Celle-ci prend automatiquement les mesures qui s’imposent et effectue donc elle-même le blocage. Pour toute plainte, le client peut se tourner vers le médiateur (ombudsman) du secteur financier, ajoute la Febelfin.

L’organisation des entreprises Unizo demande à la Febelfin et à Atos Worldline de mettre tout en oeuvre pour dépanner rapidement les utilisateurs de carte concernés. Elle les invite aussi à ouvrir et à communiquer un numéro d’info pour permettre aux titulaires de carte grugés, ainsi qu’aux négociants et aux entrepreneurs d’obtenir de plus amples renseignements.

Source: Belga

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