Les applis sont le visage d’une entreprise

Bart Saint Germain et Frederik Carlier de Quamotion. © Photo News

Le test d’applis devient de plus en plus important. Les applis représentent en effet le visage d’une entreprise, voire l’entreprise elle-même. Le starter bruxellois Quamotion l’a bien compris et se lance dans ce segment.

Il y a trois ans, les entreprises consacraient 18 pour cent de leur budget informatique aux tests d’applis, selon le World Quality Report de Capgemini et HP. L’année dernière, l’on en était déjà à 26 pour cent. “Il y a encore énormément d’espace vert (green space)”, assurent Frederik Carlier et Bart Saint Germain, qui ont créé Quamotion en février à Bruxelles. Ils entendent fournir des trajets de test complets. Le duo provient de la tirlemontoise Jamo Solutions, l’un des plus anciens testeurs belges d’applications sur smartphones. Le coach de starters SO² et le businessangel Marc Van Aken les ont aidés. “La première génération d’outils s’avère très intéressante pour l’automatisation de tests d’actions individuelles. Je presse un bouton. L’appli fait-elle ce qu’elle doit faire? Les clients veulent en fait automatiser l’ensemble du processus. L’appli s’installe-t-elle bien? Fonctionne-t-elle sur les cinquante principaux appareils? Envoie-t-elle les résultats au serveur? Là, il y a encore un vide, de même que dans le rapportage”, affirme Frederik Carlier, un master en physique qui travailla précédemment chez Dexia et Microsoft.

Jamo, Experitest ou Perfecto Mobile sont aujourd’hui des concurrents confirmés. “Nous n’allons pas tout faire nous-mêmes. Nous réutilisons des logiciels open source tels Calabash ou Selenium, susceptibles de remplacer leurs applications. Nous avons conclu un partenariat avec NTT Resonant, qui dispose d’un Remote Testkit vous permettant de tester à distance votre application sur des centaines de modèles de smartphone, ce qui représente une substantielle économie.” Quamotion se concentre sur l’environnement de test de Microsoft. “Nous négocions avec plusieurs investisseurs”, conclut Carlier.

(BL)

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