Les 10 technologies fraîches écloses choisies par le MIT

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

La ‘Technology Review’ du MIT (Massachusetts Institute of Technology) sélectionne chaque année dix technologies qui “sont susceptibles d’améliorer la vie de tout un chacun”.

La ‘Technology Review’ du MIT (Massachusetts Institute of Technology) sélectionne chaque année dix technologies qui “sont susceptibles d’améliorer la vie de tout un chacun”.

Cette année, la liste propose un éventail particulièrement large de développements qui font tous sans exception fortement appel à la technologie de l’information. Il arrive aussi qu’il s’agisse d’une technologie déjà étudiée depuis belle lurette, mais qui vient seulement de faire son entrée dans la pratique rationnelle.

La technologie peut-être la plus connue de la liste est l”interface gestuelle’ d’Alexander Shpunt de l’entreprise PrimeSense de Tel-Aviv. Sa technologie est utilisée par Kinect de Microsoft. Elle a ensuite encore été perfectionnée pour atteindre toute une série d’objectifs, dont un système de guidage du trafic aérien.

Une réelle nouveauté, c’est le développement d’une ‘indexation sociale’ (social indexing) tenant compte des préférences des utilisateurs et de leurs amis issus des réseaux de socialisation, et ce à des fins d’indexations ciblées du web. Quant au ‘cryptage homomorphique’ (homomorphic encryption), il s’efforce d’offrir une réponse à la sécurité des données dans les systèmes ‘cloud’ en rendant possibles aussi des traitements sur les données cryptées. L’idée existe depuis des années déjà, mais semble à présent se matérialiser pour la première fois dans la pratique. Même si une indispensable optimalisation exigera certainement encore cinq à dix années, semble-t-il.

Deux autres technologies qui abordent des problèmes ICT aigus, sont d’une part le ‘cloud streaming’ permettant l’exécution en un point central du travail de calcul lourd exigé par les illustrations sur les systèmes mobiles, et d’autre part le ‘crash proof code’ pour la démonstration formelle qu’un logiciel est vraiment fiable. Cette dernière technologie est entre autres le résultat du travail de June Andronick de l’entreprise australienne NICTA, qui est déjà parvenue à contrôler de façon tout aussi formelle un noyau OS destiné aux systèmes embarqués.

Trois autres technologies sont issues du monde ‘life science’ et exigent un solide support ICT à des fins d’interprétation. Tant l’examen du ‘génome du cancer’ que la ‘séparation chromosomique’ concernent la recherche génétique avec, entre autres, de nouvelles possibilités pour un développement plus ciblé de médicaments. Cela vaut aussi du reste pour les ‘cellules synthétiques’: des cellules avec un génome complètement artificiel, destinées à une production plus rapide et plus efficiente de vaccins notamment.

Les deux dernières technologies reposent elles aussi sur l’ICT, même si elles sont de nature plus industrielle. Avec les ‘transformateurs intelligents’, le réseau de distribution électrique pourra être rendu à la fois plus flexible et plus robuste, alors que les ‘batteries transistorisées’ permettraient de réduire tant la taille que le prix de revient des batteries lithium-ion entre autres.

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