Le WEF souhaite que les entreprises technologiques en fassent plus contre l’extrémisme

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Pieterjan Van Leemputten

Le Forum Economique Mondial (World Economic Forum ou WEF) conclut dans une étude que les firmes technologiques américaines doivent se montrer nettement plus strictes envers les propagateurs de messages extrémistes et les fausses informations politiques sur leurs plates-formes, sous peine de connaître elles-mêmes des problèmes.

L’étude émane du conseil des droits de l’homme du WEF que l’agence de presse Reuters a pu consulter. Elle prévient que si des firmes technologiques telles Facebook, Alphabet (Google) et Twitter ne s’appliquent pas à elles-mêmes des règles plus rigoureuses, elles s’en verront probablement imposer par diverses autorités.

Cette conclusion voit le jour précisément au cours de la semaine où Facebook, Twitter et Google doivent comparaître devant une commission parlementaire spéciale aux Etats-Unis pour témoigner à propos d’une possible immixtion russe dans les élections présidentielles américaines de 2016.

Ce qui revient toujours plus souvent en la circonstance, c’est l’appel lancé aux entreprises de mieux surveiller leurs systèmes et de recourir à des personnes pour ce faire. C’est ainsi qu’à l’approche des élections des annonces contenant des informations factices ou erronées ont pu être diffusées. Aux Etats-Unis, on pense généralement que c’est la Russie qui en est responsable.

Mais le problème va bien au-delà de la politique. Les plates-formes de médias sociaux en vue permettent d’une part les publicités très ciblées, mais le font d’autre part d’une manière entièrement automatisée. Cela signifie que personne ne contrôle réellement le contenu des annonces, dont certaines peuvent donc être trompeuses.

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