Le trafic data mobile plus abordable

Pieterjan Van Leemputten

Selon Beltug, les prix du trafic mobile des données ont diminué de dix pour cent sur le marché professionnel, mais il y a encore moyen de faire mieux, selon l’organisation.

Selon Beltug, les prix du trafic mobile des données ont diminué de dix pour cent sur le marché professionnel, mais il y a encore moyen de faire mieux, selon l’organisation.

Telle est la conclusion de Beltug dans son deuxième rapport Mobile Data Index. Entre septembre 2012 et septembre 2013, les prix du trafic mobile des données ont régressé de dix pour cent. Et d’ici mars, il devrait y avoir une nouvelle diminution de cinq pour cent, selon une évaluation.

Cette évolution ne signifie cependant pas que les opérateurs proposent spontanément des tarifs plus favorables. Selon Beltug, les entreprises doivent en effet renégocier leurs contrats télécoms pour payer moins. C’est ainsi que 64 pour cent des participants à l’enquête de Beltug ont renouvelé leur contrat cette année encore, contre 58 pour cent seulement, il y a six mois.

VolumeIl ne s’agit pas là d’un luxe superflu car le sondage effectué par Beltug auprès des utilisateurs télécoms professionnels indique que le trafic mobile des données a crû de 130 pour cent ces douze derniers mois. Et le phénomène ne va faire que croître encore à l’avenir. L’organisation recommande aussi d’opter pour un ‘shared bundle’ (pack partagé), où le trafic de données de toutes les cartes SIM est additionné, plutôt que de procéder carte par carte

Le sondage offre également une vision intéressante de la consommation de données. Pour onze pour cent des répondants, le volume est inférieur à cent méga-octets par mois, alors que 38 pour cent consomment entre 100 et 300 Mo mensuellement. La majorité (46%) oscille cependant entre 300 et 500 Mo par mois. Seuls deux pour cent se situent entre 500 Mo et 1Go. Un seul pour cent consomme plus d’un gigaoctet par mois.

DuopoleMême si la tendance est positive pour les entreprises, Beltug estime toutefois que les choses peuvent encore s’améliorer. Selon elle, le gouvernement devrait encore davantage stimuler le marché. Dans la pratique aujourd’hui, c’est un duopole Proximus (67 pour cent) et Mobistar (28 pour cent) qui dessert le marché professionnel. Base doit se contenter d’un seul pour cent, alors que les autres opérateurs détiennent conjointement quatre pour cent de parts du marché.

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