Le thermostat intelligent NEST en vente à la fin du mois en Belgique
La filiale NEST de Google lancera son thermostat intelligent avant la fin du mois encore en Belgique. “Les gens n’ont pas de crainte à avoir”, affirme le fondateur de Nest, Matt Rogers. “Nous ne partageons avec personne les données de nos utilisateurs.”
Après que NEST ait précédemment déjà introduit ses produits aux Etats-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne, le tour est à présent venu de la France, de l’Irlande, des Pays-Bas et de la Belgique. Le fournisseur de courant vert Lampiris sera le partenaire de lancement dans notre pays, mais les thermostats et détecteurs de fumée connectés de NEST seront également commercialisés par quelques détaillants en vue.
Le thermostat intelligent de l’entreprise qui, au début de cette année, a été racheté pour 2,3 milliards d’euros par Google, adapte automatiquement la température dans la maison au modèle choisi et aux habitudes de ses habitants. Un chauffage commandé par NEST n’est activé que quand cela s’avère réellement nécessaire, ce qui génère une appréciable économie énergétique.
Le deuxième produit avec lequel NEST va débarquer dans notre pays, c’est NEST Protect, un détecteur de fumée intelligent lui aussi. “Les anciens détecteurs sont disgracieux et se mettent parfois à beeper au milieu de la nuit”, explique le fondateur de NEST, Matt Rogers, quand nous le rencontrons lors du salon IFA de Berlin. “NEST Protect a un look agréable et fonctionne de manière plus subtile. L’appareil communique avec sérénité et douceur sur l’état de la maison dans la langue de l’utilisateur.”
“Le détecteur de mouvement équipant Nest Protect peut dialoguer avec le thermostat et inversement”, ajoute-t-il encore. “Lorsque le détecteur de fumée constate la présence de CO², il demande au thermostat de désactiver le chauffage. Nos produits effectuent des tâches utiles à votre place, même sans qu’ils doivent pour cela être connectés à internet.”
Voilà qui nous amène directement à un point délicat. La maison mère de NEST, Google, ne s’embarrasse guère de concepts comme le respect de la vie privée. Et cette entreprise peut dès à présent visionner les informations que NEST collecte sur ses utilisateurs via des applications telles l’assistant personnel intelligent Google Now. Lorsque NEST engloutit, il y a quelques semaines, le spécialiste en caméras de surveillance Dropcam, cela déclencha déjà un mouvement de panique du fait que Google allait même bientôt voir où vous dissimulez des choses dans votre habitation.
“Les utilisateurs ont droit au respect de leur vie privée”, réagit Rogers. “Nous en sommes conscients à nul autre pareil. Votre maison est un environnement très ‘sensible au niveau du respect de votre vie privée’. Il nous appartient donc de gagner la confiance des Belges. En tout cas, les utilisateurs de NEST garderont à tout moment le contrôle et pourront choisir de laisser fonctionner nos appareils en ligne ou pas.”
“De plus, ils pourront eux-mêmes indiquer s’ils souhaitent partager des données avec des partenaires tels Google, Jawbone et Mercedes. Il n’y a que si des clients demandent explicitement de partager des informations pour des fonctions comme l’intégration à Google Now que nous le ferons. NEST n’est pas une entreprise publicitaire. Nous vendons des produits et des services, pas des messages publicitaires. Nous ne partageons nos données avec personne, même pas avec Google.”
Aujourd’hui, le thermostat de NEST devrait être compatible avec la plupart des boilers européens. “Pour être sûrs, nous avons effectué déjà des centaines de tests en Belgique”, insiste l’Américain. “Quiconque souhaite utiliser notre appareil, n’a aucun souci à se faire: il fonctionne à merveille.”
Le thermostat de NEST devrait coûter quelque 225 euros dans notre pays. Quant au détecteur de fumée, son prix de vente devrait osciller aux environs de 115 euros.
Data News publiera dans son numéro du 19 septembre l’interview complète du fondateur de NEST, Matt Rogers.
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