Le successeur du télescope spatial Hubble lancé en décembre

Des techniciens en train de finaliser le télescope James Webb. © NASA
ANP

Le nouveau télescope spatial James Webb devrait être lancé dans l’espace en fin d’année. Les organisations aéronautiques ESA (Europe) et NASA (Etats-Unis) qui ont construit l’appareil, annoncent que son lancement est planifié pour le 18 décembre.

Le lancement aura lieu au départ de la base spatiale européenne de Kourou en Guyane française. Les principaux éléments de la fusée porteuse y sont déjà arrivés en provenance d’Europe. Le télescope James Webb se trouve actuellement dans un laboratoire en Californie et gagnera la base de lancement fin de ce mois.

Des traces du Big Bang

Le James Webb est conçu pour remplacer le réputé télescope spatial Hubble. Au bout de plus de trente ans de service, ce dernier est proche de sa fin de carrière. Le nouveau télescope est plus grand et plus puissant et devrait permettre de découvrir des choses inconnues pour le Hubble. En outre, le nouvel observatoire ne tournera pas en orbite autour de la Terre, comme son prédécesseur, mais autour du soleil, à un million et demi de kilomètres de distance de la Terre. Là, le James Webb devra entre autres rechercher des planètes, où la vie serait possible, mais aussi des galaxies et des traces du Big Bang.

Le projet revient en tout à quelque huit milliards d’euros. Le nouveau télescope spatial a plus ou moins les mêmes dimensions qu’un court de tennis. Son coeur est constitué d’un miroir d’or et de béryllium d’une taille de 6,5 mètres, captant la lumière spatiale.

Un processus complexe

La mise au point du James Webb s’est avérée difficile. On travaille en fait au télescope depuis 1996 déjà. Dans un premier temps, l’objectif était qu’il soit lancé dès 2007, mais cette date-butoir a été postposée quasiment chaque année. C’est ainsi que les développeurs du projet ont mis plus de temps que prévu pour tester minutieusement chaque nouvelle technologie embarquée. En outre, des erreurs humaines ont été commises. C’est ainsi qu’il y a eu des lézardes dans un écran solaire. Lors d’un test vibratoire, septante boulons se sont détachés. Ils tombèrent dans le télescope, et certains d’entre eux n’ont encore et toujours pas été retrouvés. Et l’année dernière, c’est la pandémie du corona qui provoqua un nouveau retard.

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