Le SSD s’impose dans le serveur

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Ces derniers mois, les grands fabricants de systèmes de stockage, parmi lesquels EMC, Sun et HP, ont introduit des disques SSD (solid state disk) dans leurs baies de stockage et serveurs.

Ces derniers mois, les grands fabricants de systèmes de stockage, parmi lesquels EMC, Sun et HP, ont introduit des disques SSD (solid state disk) dans leurs baies de stockage et serveurs.

En fait, ces SSD ont été popularisés par les appareils mobiles du style iPod. Avec des avantages évidents en termes de consommation d’énergie, de rapidité (tant d’écriture que de lecture) et de résistance (pas de pièce mécanique en mouvement), avec une dimension “verte” désormais omniprésente. Et même si les coûts restent élevés (3 à 10 fois plus chers qu’un disque dur classique: 50 $ pour un HD de 500 Go, contre 3.000 $ pour un SSD de 32 Go), ils diminuent rapidement, tandis que les capacités de stockage augmentent sensiblement (on évoque des SSD de 512 Go pour la fin de l’année).

Après le marché grand public, c’est à présent le domaine militaire et le marché commercial qui voient arriver le SSD. IDC estime ainsi que le marché SSD passera de 400 millions $ en 2007 à 11,7 milliards $ en 2012. Tandis que le cabinet Objective Analysis parle de 450 millions $ pour le marché des datacenters.

Récemment, Sun a introduit des disques SSD dans ses serveurs x64, évoquant même l’intégration de tels disques dans ses modèles d’entrée de gamme, suivi de près par HP qui propose des disques SSD de 72 Go dans ses Enterprise Virtual Array (EVA) modèles 6400 et 6800.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire