Le smartphone au volant, aussi dangereux que de conduire sous influence

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Michael Ilegems Responsable musique Knack Focus

La vitesse de réaction de quelqu’un qui utilise un smartphone au volant, est la même que celle d’un conducteur ayant 0,8 ml d’alcool dans le sang.

D’une enquête réalisée dans le cadre du programme Telefacts sur la chaîne flamande VTM, il apparaît que 54 pour cent des Flamands utilisent leur smartphone en conduisant. 42 pour cent d’entre eux envoient des SMS, 14 pour cent des courriels et 9 pour cent surfent sur Facebook.

Est-ce dangereux? Tom Brijs de l’université d’Hasselt, a effectué le test pour Telefacts: il a demandé à plusieurs personnes acceptant de passer le test de regarder de temps à autre l’écran de leur smartphone, alors qu’ils devaient évoluer dans le trafic virtuel au moyen d’un simulateur de conduite. Brijs a observé que les conducteurs utilisant leur smartphone ne faisaient pas attention à la route pendant des périodes de 4 secondes en moyenne. Sur une autoroute, c’est le temps qu’il faut pour parcourir quelque 133 mètres. La vitesse de réaction du conducteur-utilisateur d’un smartphone est comparable à celle d’un chauffeur ayant 0,8 ml d’alcool dans le sans – la limite étant de 0,5 ml.

Quiconque consulte son smartphone au volant, enfreint donc non seulement la loi, mais met aussi sa vie (et celle des autres) en danger. “Il faut plus de contrôles”, estime Brijs. “Ce n’est qu’ainsi que la loi en la matière pourra être imposée.”

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