Le service de clavardge Slack tire parti des nombreux télétravailleurs

© Slack

Slack, le service de ‘chat’ surtout populaire parmi les utilisateurs professionnels, enregistre un intérêt croissant pour ses services à cause de la crise du coronavirus. Selon son directeur Stewart Butterfield, cet enthousiasme est dû au fait que les entreprises demandent à présent massivement à leurs collaborateurs de travailler à domicile. Slack peut dans ce cas s’avérer une solution pratique pour communiquer avec les collègues.

‘Nous avons reçu une énorme quantité de demandes de la part d’utilisateurs tant nouveaux qu’existants’, affirme Butterfield. Il pense que la propagation du virus pourrait dorénavant rendre très populaires des services tels Slack, si des millions de personnes se voient forcées de recourir au télétravail des semaines durant.

Il n’empêche que Slack n’échappe pas non plus au malaise économique engendré par l’expansion du nouveau coronavirus. Selon des investisseurs, l’entreprise a en effet ce jeudi averti qu’elle enregistrerait un chiffre d’affaires décevant au cours de son trimestre en cours, qui se clôturera fin avril. Il en résulte que le cours de l’action a fortement régressé en fin de séance à la bourse de New York.

Slack elle-même qualifie les prévisions financières de ‘prudentes’, étant donné l’incertitude qui plane sur la manière dont le virus va encore se propager et sur l’importance de ses dommages économiques. Ces derniers temps, l’entreprise croît fortement. Durant le trimestre passé, son chiffre d’affaires a progressé de 49 pour cent à quasiment 182 millions de dollars, soit quelque 163 millions d’euros après conversion, sur une base annuelle. Slack est un concurrent de Teams, le service de clavardage professionnel de Microsoft.

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