Le séisme japonais, un coup dur aussi pour le secteur technologique

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Au terme d’un week-end marqué par les images terribles de la souffrance humaine, ce sont à présent les conséquences économiques possibles du tremblement de terre et du tsunami qui s’en est suivi au Japon, qui apparaissent de plus en plus clairement. De nombreux producteurs technologiques possèdent en effet des implantations au Japon qui ont fortement souffert de la situation. Sony a ainsi déjà fermé 6 usines et est encore dans l’expectative à propos de son Technology Centre situé à Sendai. L’usine EV Energy de Panasonic installée elle aussi à Sendai serait à coup sûr dévastée par le tsunami. Chez Toshiba, Fujitsu, Canon, Epson, Nikon et Sharp, la production est aussi à tout le moins partiellement arrêtée, et les dommages sont évalués.

Au terme d’un week-end marqué par les images terribles de la souffrance humaine, ce sont à présent les conséquences économiques possibles du tremblement de terre et du tsunami qui s’en est suivi au Japon, qui apparaissent de plus en plus clairement. De nombreux producteurs technologiques possèdent en effet des implantations au Japon qui ont fortement souffert de la situation.

Sony a ainsi déjà fermé 6 usines et est encore dans l’expectative à propos de son Technology Centre situé à Sendai. L’usine EV Energy de Panasonic installée elle aussi à Sendai serait à coup sûr dévastée par le tsunami. Chez Toshiba, Fujitsu, Canon, Epson, Nikon et Sharp, la production est aussi à tout le moins partiellement arrêtée, et les dommages sont évalués.

La production d’importants composants électroniques, tels les puces de mémoire, pourrait de ce fait être aux prises avec de graves difficultés. Il n’y a du reste pas que les destructions, mais aussi des problèmes d’alimentation électrique, de transport des matières premières et d’expédition des produits finis.

En raison de la crainte ambiante de pénuries, les prix des puces DRAM flambent déjà (une hausse oscillant entre 5,5 et 6,8 pour cent), peut-on lire dans le journal The Wall Street Journal. Le prix de la mémoire flash NAND a grimpé en moyenne de pas moins de 12,5 pour cent. Et ce n’est que le début, estiment les analystes, qui évoquent des augmentations de prix jusqu’à 40 pour cent. L’entreprise japonaise Toshiba est l’une des principales productrices de mémoires flash NAND au monde.

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