Le secteur financier, pionnier en projets de chaîne de blocs

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Pieterjan Van Leemputten

Les projets de chaîne de blocs en Flandre et à Bruxelles sont surtout le lot des secteurs financier et public. Les autorités y sont souvent parties prenantes.

La Hogeschool PXL a réalisé, conjointement avec Agoria et Corda Campus Hasselt, une enquête sur la technologie ‘blockchain’ en Flandre et à Bruxelles. Dans ce cadre, 68 projets en tout ont été identifiés et analysés. L’enquête n’a pas débordé sur la Wallonie, où aucun projet n’a encore été présenté suite à une demande publique.

Sur ces projets, 30 pour cent proviennent du secteur financier, 22 pour cent du secteur public, 13 pour cent du secteur de la mobilité et de la logistique, 9 pour cent du secteur technologique et 9 pour cent aussi des ressources humaines. Ce qui est étonnant, c’est qu’un projet sur trois (38 pour cent) implique la participation d’une autorité ou d’un régulateur.

La plupart des projets se trouvent encore en phase ‘proof of concept’ (PoC). Parmi les 68 projets, il y en a dix en phase de production et 11 qui sont opérationnels. Elément étonnant: parmi les projets du secteur financier, la moitié est déjà en production.

Enfin, l’étude de marché nous apprend qu’Ethereum et Hyperledger Fabric sont les plates-formes les plus utilisées, puisqu’elles apparaissent dans 68 pour cent des projets. Pour les partenaires technologiques, le choix se porte surtout sur IntellectEU, The Ledger (Cronos), SettleMint et Kunstmaan (Accenture Interactive).

Dans la version imprimée de Data News, qui paraîtra le 14 décembre, vous trouverez une interview de la directrice d’Informatie Vlaanderen. Un article approfondira aussi les projets de chaîne de blocs au sein du gouvernement flamand.

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