Le scandale de corruption plus important que prévu chez Microsoft

Pieterjan Van Leemputten

La Justice américaine examine actuellement si Microsoft n’aurait pas soudoyé des partenaires dans plusieurs pays en vue de décrocher des contrats. Le fait est qu’il y aurait davantage de pays concernés que ce qu’on l’on pensait d’abord.

La Justice américaine examine actuellement si Microsoft n’aurait pas soudoyé des partenaires dans plusieurs pays en vue de décrocher des contrats. Le fait est qu’il y aurait davantage de pays concernés que ce qu’on l’on pensait d’abord.

Il est question de pots de vin provenant de Microsoft ou d’agences de consultance à la demande de Microsoft et offerts à des autorités étrangères. Le Wall Street Journal cite entre autres le cas de quelqu’un faisant partie des autorités pakistanaises qui aurait passé, avec son épouse, cinq jours dans un hôtel de luxe égyptien en décembre 2009. Trois mois plus tard, Microsoft décrochait dans ce pays un contrat d’un montant de neuf millions de dollars.

Le journal d’affaires insiste sur le fait que la Justice américaine examine pour l’instant ces allégations, mais que l’entreprise n’a pas encore été mise en accusation.

Précédemment déjà, le journal avait annoncé des enquêtes portant sur une corruption, mais il affirme à présent que le scandale prendrait de plus larges proportions. Initialement, il s’agissait notamment d’activités en Roumanie et en Italie, mais à présent, il semble que ce soit aussi le cas au Pakistan et en Russie. Dans ce dernier pays, le directeur d’une entreprise télécoms contrôlée par l’état aurait reçu un pot de vin.

Chez Microsoft, l’on déclare au Wall Street Journal que l’on collabore pleinement à l’enquête et que l’on examine en interne s’il y a eu ou non des pratiques de corruption.

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