‘Le responsable de la censure internet chinoise s’est laissé corrompre’

Lu Wei, director of Cyberspace Administration of China. © REUTERS

Le responsable en chef de la censure chinoise d’internet est tombé en disgrâce. Lu Wei est en effet accusé de s’être laissé acheter. Ce sont les médias d’Etat qui ont annoncé cette accusation ce lundi.

Lu aurait exploité sa position de directeur de la Cyberspace Administration chinoise pour s’enrichir personnellement. Selon la justice, il l’avait fait également, lorsqu’il occupait de précédentes fonctions auprès du département de la propagande du parti communiste, de l’administration communale de Pékin et de l’agence de presse de l’Etat Xinhua.

En février déjà, Lu avait été licencié du parti communiste pour avoir été un directeur tyrannique. Il figura autrefois aussi sur la liste des cent personnes les plus influentes au monde dressée par le magazine Time. Il fut même reçu par Mark Zuckerberg au siège central de Facebook.

Sous la direction de Lu, la Chine a ces dernières années mis en oeuvre une vaste censure d’internet, connue aussi sous l’appellation ‘Grand Firewall’.

Les personnes au pouvoir en Chine veulent contrôler précisément ce que leurs… sujets lisent et disent. C’est ainsi que les Chinois ne peuvent utiliser des services tels Gmail, Google Maps, Facebook, YouTube, Wikipedia, Twitter, Instagram et Pinterest. Des services permettant de contourner cette censure, comme les réseaux privés virtuels, sont bloqués. Le langage secret y est également interdit. C’est ainsi que les Chinois ne peuvent s’exprimer sur Winnie l’ourson, le sobriquet qui aurait été attribué au président Xi Jinping.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire