Le réseau public proche de la saturation

Luc Blyaert était rédacteur en chef de Data News

Fedman II, le réseau qui assure notamment l’accès à l’internet à quelque 100.000 fonctionnaires, risque d’atteindre l’an prochain les limites de sa capacité. En l’absence de gouvernement, aucun nouveau contrat n’a pu être conclu. Le réseau géré par Fedict relie 25 institutions publiques, dont l’ensemble des ministères (services publics fédéraux). En 2006, Fedman II avait été attribué au fournisseur Colt Telecom, associé à B-Telecom, Brutélé et Belgacom. En mars prochain, ce contrat arrive à échéance. Vu l’absence de gouvernement, aucun appel d’offres ne peut être émis, tandis que l’actuel contrat ne peut être prolongé que d’un an, soit jusqu’en mars 2011.

Fedman II, le réseau qui assure notamment l’accès à l’internet à quelque 100.000 fonctionnaires, risque d’atteindre l’an prochain les limites de sa capacité. En l’absence de gouvernement, aucun nouveau contrat n’a pu être conclu.

Le réseau géré par Fedict relie 25 institutions publiques, dont l’ensemble des ministères (services publics fédéraux). En 2006, Fedman II avait été attribué au fournisseur Colt Telecom, associé à B-Telecom, Brutélé et Belgacom. En mars prochain, ce contrat arrive à échéance.

Vu l’absence de gouvernement, aucun appel d’offres ne peut être émis, tandis que l’actuel contrat ne peut être prolongé que d’un an, soit jusqu’en mars 2011. Mais le débit actuel de 1 Gbit/s est à la limite de la saturation et Fedman exploite parfois jusqu’à 80% de la bande passante disponible. Dans le courant de l’année prochaine, cette limite pourrait être franchie lors de certains pics.

Le risque existe désormais que si la crise gouvernement se poursuit, le calendrier pour la publication d’un nouveau cahier des charges soit retardé, ce qui pourrait provoquer des problèmes. Le nouveau contrat devrait porter sur 8 à 9 millions EUR répartis sur 4 à 5 ans.

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