Le réseau Astrid va être démantelé

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Pieterjan Van Leemputten

A terme, les services d’urgence de notre pays migreront pour leur communication mobile vers les réseaux mobiles classiques. Ce sont les opérateurs eux-mêmes qui supporteront une partie des coûts.

Selon le journal De Tijd, le ministre de l’intérieur Jan Jambon, le ministre des télécommunications Alexander De Croo et les opérateurs télécoms se seraient mis d’accord sur le sujet.

Lors de la prochaine mise aux enchères de nouveaux blocs de fréquences, autorisant entre autres la 5G, il y aura, selon le journal, une obligation de prévoir également de l’espace pour les services de sécurité. Les opérateurs s’acquitteront eux-mêmes des adaptations dans les réseaux, le software et l’équipement. Il devrait ainsi être possible pour les services d’urgence d’effectuer des communications de groupe. Les autorités interviendront aussi, si des pylônes supplémentaires doivent être installés.

Actuellement, quelque septante mille services d’urgence (police, pompiers, ambulances et autres) utilisent Astrid. Ce réseau a été mis en oeuvre et entretenu par les pouvoirs publics, mais a souffert dans le passé d’un sous-financement et se focalisait surtout sur la voix et les messages de texte, alors qu’aujourd’hui, les services de données sont également d’une importance cruciale.

A présent déjà, Astrid a recours aux opérateurs mobiles pour les données. C’est ainsi que le service data 3G Blue Light Mobile fonctionne en tant que MVNO via le réseau Proximus, mais peut aussi migrer vers d’autres réseaux, si la couverture ne suffit pas.

La disparition du réseau Astrid n’est pas prévue dans l’immédiat. Selon De Tijd, la migration prendra encore de cinq à dix ans.

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