Le régulateur automobile californien juge le Tesla Autopilot trompeur

Pieterjan Van Leemputten

Tesla doit se justifier face au DMV californien. L’organisation estime que la publicité de Tesla à propos de son Autopilot et de son mode Full Self-Driving est trompeuse, parce qu’ils ne permettent pas une conduite entièrement autonome.

Le DMV (Department of Motor Vehicles) déclare que les appellations utilisées par Tesla ne cadrent pas avec ce que l’ADAS (Advanced Driver Assistance System) permet dans la pratique. Il estime en l’occurrence qu’une Tesla ne peut s’apparenter à un véhicule autonome.

Tesla fait donc l’objet de critiques à propos de ses appellations. Dans la pratique, l’Autopilot de l’entreprise peut certes accélérer, freiner et suivre sa bande de circulation, mais cela correspond à une autonomie de niveau 2. Dans une version d’essai, la voiture peut rouler en ville, mais cela n’en fait pas pour autant non plus une voiture entièrement autonome.

Le DMV a tenu ces propos le 28 juillet lors d’une audience. Il appartient à présent à Tesla de réagir formellement dans les deux semaines qui suivent. Si elle ne le fait pas, le DMV pourra elle-même prendre une décision dans cette affaire, et Tesla risque de perdre son permis de constructeur et de vendeur automobile.

Dans la pratique, on n’en arrivera probablement pas à une telle extrémité. Le DMV exige dans un premier temps que Tesla communique de manière plus transparente dans ses publicités ciblant les conducteurs, en changeant les appellations des fonctions incriminées par exemple et en précisant davantage les limites du système aux conducteurs.

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