Le parti D66 ne veut pas entendre parler d’Américains pour l’eID néerlandaise

Pieterjan Van Leemputten

La nouvelle carte d’identité électronique néerlandaise exploitera le software open source là où c’est possible. Entre-temps, certains se font du souci à propos du respect de la vie privée.

La nouvelle carte d’identité électronique néerlandaise exploitera le software open source là où c’est possible. Entre-temps, certains se font du souci à propos du respect de la vie privée.

Les plans pour le successeur de la Digid ont été présentés la semaine dernière par le ministre néerlandais de l’Intérieur, Plasterk, qui a examiné entre autres les systèmes allemand et belge. Il sera fait usage autant que possible de software open source.

En marge de la présentation de ces plans, le parti socio-libéral D66 a annoncé qu’il se préoccupait de la confidentialité. Voilà pourquoi, le parti ne veut pas d’une collaboration avec des entreprises américaines pour la création des cartes ou la fourniture de services connexes, afin d’éviter que les Etats-Unis puissent avoir un droit de regard sur les données personnelles néerlandaises.

Selon le journal Volkskrant, Plasterk a répondu qu’il souhaitait examiner si cela était juridiquement faisable, même s’il en doute car les adjudications sont soumises aux règles européennes et donc ouvertes à tout le monde.

Un autre point délicat s’il en est, c’est qu’il est malaisé de déterminer quand une entreprise est ‘américaine’. De grandes sociétés technologiques telles IBM, Microsoft ou Google ont en effet créé en Europe des entreprises séparée pour leurs activités locales. D’un point de vue purement juridique, il s’agit donc d’entreprises européennes.

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