Le nuage à la rescousse d’IBM

. © Gartner

IBM a enregistré une légère régression de son chiffre d’affaires. Son bénéfice a par contre augmenté. C’est surtout grâce à sa division ‘cloud’ que l’entreprise maintient sa stabilité.

Au cours de son troisième trimestre, IBM a enregistré une perte de chiffre d’affaires de 2,6 pour cent (par rapport à la période correspondante de l’année dernière) qui s’est établi à 17,56 milliards de dollars. Son bénéfice net d’1,7 milliard de dollars représente une progression de deux pour cent. Si on prend en considération le bénéfice d’exploitation, il est question de 2,3 milliards de dollars, ce qui correspond à une perte de trois pour cent.

Ce sont là des résultats qui sont un peu meilleurs que ce que les analystes attendaient. Mais il est étonnant de constater que la hausse est surtout due aux activités ‘cloud’, une division qu’IBM entend scinder à terme pour pouvoir se focaliser pleinement sur le nuage en tant que tel.

Le chiffre d’affaires total de la division ‘cloud’ a crû de 19 pour cent à 6 milliards de dollars. Cela inclut entre autres aussi les activités de Red Hat. IBM ne précise pas le gain ou la perte par département.

Mais le reste de l’entreprise a enregistré une diminution de son chiffre d’affaires. Les services Global Technology ont ainsi régressé de 4 pour cent à 6,5 milliards de dollars. Les services Global Business ont perdu 5 pour cent à 4 milliards de dollars. Les Systems – 1,3 milliard de dollars de chiffre d’affaires – ont reculé de 15 pour cent, alors que le département plus modeste Global Financing (273 millions de dollars) a vu son chiffre d’affaires se réduire d’un cinquième.

En raison de la situation incertaine due à la pandémie persistante du corona, IBM s’abstient de toute prévision pour le prochain trimestre. Son CFO James Kavanaugh fait cependant observer que la crise sanitaire change le focus sur les dépenses IT au niveau mondial.

‘Les clients recherchent à court terme surtout la stabilité opérationnelle, la flexibilité et le maintien des liquidités, ce qui est mieux pour les coûts d’exploitation que les investissements’, explique James Kavanaugh. ‘Il en résulte quelque retard au niveau des projets et des achats.’

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