Le nouveau Boeing 787, une proie facile pour les pirates informatiques

Le plus récent ‘phénix’ de l’avionneur Boeing, le 787 Dreamliner, présente, selon la U.S. Federal Aviation Administration (FAA), une sérieuse faille au niveau de la sécurité de son système informatique embarqué. Dans certains cas, les passagers pourraient même prendre les commandes de l’avion.

Le plus récent ‘phénix’ de l’avionneur Boeing, le 787 Dreamliner, présente, selon la U.S. Federal Aviation Administration (FAA), une sérieuse faille au niveau de la sécurité de son système informatique embarqué. Dans certains cas, les passagers pourraient même prendre les commandes de l’avion.

Même si ce scénario peut sembler être un thriller de mauvais goût, le rapport établi par la FAA est on ne peut plus clair: le ‘in-flight entertainment system’ à l’attention des passagers est connecté aux logiciels de commande, de navigation et de communication de l’avion. Et c’est précisément cette connexion physique qui pose un sérieux risque de sécurité. Selon les connaisseurs, il serait nettement préférable de garder les deux réseaux informatiques complètement séparés l’un de l’autre. Dans une réaction accordée à Wired, Boeing déclare être conscient du problème et vouloir tester une solution à brève échéance. Un porte-parole de Boeing ajoute que la façon dont la FAA présente les choses est quelque peu trompeuse. “Les deux réseaux ont en effet des convergences, mais il est tout aussi vrai que pas mal d’éléments sont entièrement autonomes les uns des autres”, déclare-t-il.

Normalement, le 787 Dreamliner devrait être opérationnel en novembre. A l’entendre, Boeing en aurait déjà plus de 800 en commande. La FAA a entretemps déjà invité Boeing à faire d’abord la démonstration que le problème informatique est résolu. Le document FAA en question se trouve par ailleurs [en ligne].

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