Le musée français de l’informatique à Bruxelles: pas si vite!

Marc Husquinet Rédacteur de Data News

Si certains ont cru et espéré que Bruxelles serait la nouvelle terre d’accueil du musée français de l’informatique, il ne faudrait pas brûler les étapes, estime l’initiateur du projet Philippe Nieuwbourg. Pour rappel, depuis avril dernier, le musée de l’informatique installé dans la Grande Arche de la Défense à Paris n’est plus accessible au public en raison d’un problème d’ascenseurs. Du coup, le directeur du musée et cheville ouvrière de l’initiative, Philippe Nieuwbourg, s’est mis à la recherche d’un nouvel espace, d’autant que le ministère français du développement durable a fait part de sa volonté de récupérer l’espace pour des bureaux et des salles de réunion.

Si certains ont cru et espéré que Bruxelles serait la nouvelle terre d’accueil du musée français de l’informatique, il ne faudrait pas brûler les étapes, estime l’initiateur du projet Philippe Nieuwbourg.

Pour rappel, depuis avril dernier, le musée de l’informatique installé dans la Grande Arche de la Défense à Paris n’est plus accessible au public en raison d’un problème d’ascenseurs. Du coup, le directeur du musée et cheville ouvrière de l’initiative, Philippe Nieuwbourg, s’est mis à la recherche d’un nouvel espace, d’autant que le ministère français du développement durable a fait part de sa volonté de récupérer l’espace pour des bureaux et des salles de réunion. “Nous allons donc être expulsés”, regrette Philippe Nieuwbourg. “Je recherche donc un nouveau site et cela ne peut être que dans une grande ville pour attirer de nombreux visiteurs”, sachant que le musée accueille pour l’instant de l’ordre de 250.000 visiteurs par an.

“La collection étant privée, cela ne pose aucun problème de la déplacer ailleurs en Europe. J’ai donc envisagé Bruxelles, au même titre que Lille ou Lyon”, ajoute-t-il. Du coup, certains politiciens belges ont saisi la balle au bond, et notamment la parlementaire bruxelloise CD&V Bianca Debaets. “Où mieux installer ce musée qu’à Bruxelles, capitale de l’Europe?”, s’interrogerait ce week-end Debaets qui considère l’arrivée de ce musée comme une belle vitrine pour Bruxelles et comme susceptible de promouvoir le tourisme et l’emploi. Un enthousiasme que partage Brigitte Grouwels, ministre bruxelloise en charge de l’informatique. Et le duo d’exhorter le Ministre président de la Région bruxelloise Charles Picqué d’envisager la faisabilité d’un tel déménagement.

Mais Philippe Nieuwbourg tempère. “J’ai eu des retours positifs et plus dynamiques de Belgique que parfois de la France. Je suis moi-même surpris de cet intérêt, mais j’en suis très heureux. Et si la France n’est pas capable de préserver et de transmettre le patrimoine scientifique, et si la Belgique est plus dynamique, je n’hésiterai pas un instant. Mais nous allons examiner l’ensemble des dossiers, Bruxelles, Lille, Paris, mais aussi Montréal, et nous choisirons le meilleur projet pour les visiteurs.”

Ajoutons que Bruxelles abrite déjà un musée de l’informatique dans les bâtiments d’Unisys à Evere, une initiative d’un ancien collaborateur de la société IT, Jacques Laffut. “J’ai bien entendu pris contact la semaine dernière avec Jacques Laffut afin de le tenir informé”, tient encore à préciser Philippe Nieuwbourg. “Je n’imagine pas un instant que ce musée, si il se fait, se fasse sans lui. J’espère au contraire qu’il sera sensible à la démarche et à l’opportunité que représente peut-être cette affaire pour combiner l’ensemble de nos travaux et passer à la vitesse supérieure.”

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