Le ‘MIT européen’ se cherche un nouveau directeur

Le départ de Gérard de Nazelle du poste de directeur de l’Institut européen de technologie (EIT) …

Le départ de Gérard de Nazelle du poste de directeur de l’Institut européen de technologie (EIT) en septembre dernier, “pour raisons personnelles”, est largement passé inaperçu.

Le communiqué qui annonçait son départ a même été retiré du site de l’EIT. Le Français, ex-responsable de l’innovation chez Shell, avait été nommé il y a à peine un an pour un mandat de 4 ans. L’EIT n’a pas voulu s’expliquer sur les raisons de ce départ, ni sur la date probable de la nomination d’un successeur.

Pour rappel, l’EIT, un temps présenté comme le “MIT européen”, s’éloigne finalement assez fort de son cousin américain. L’EIT n’est pas à proprement parler une école, mais une organisation éclatée géographiquement, basée sur des “knowledge & innovation communities” (KIC) qui regroupent universités, centres de recherches et multinationales. Les trois KIC lancées cet été sont dédiées à l’énergie, aux changements climatiques et aux TIC. Cette dernière, baptisée EIT ICT Labs, regroupe 5 ‘clusters’ à Paris, Eindhoven, Berlin, Stockholm et Helsinki, avec des entreprises comme Nokia, Siemens, Philips ou Alcatel-Lucent. Mais aucune présence belge. Par contre, la KULeuven, VITO et Eandis participent à la ‘communauté’ Energie. Et la Belge Karen Maex, vice-recteur de la KULeuven, fait partie du conseil de gouvernance de l’EIT.

L’Union européenne a dégagé 250 millions EUR sur 4 ans afin d’amorcer la recherche de financements privés. Et espérer se rapprocher modestement des milliards de dollars du budget du MIT américain.

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