Le développement du concurrent européen du GPS en bonne voie

Galileo est en bonne voie d’être proposé d’ici deux ans aux Européens en tant qu’alternative plus précise et plus fiable au GPS américain. Voilà ce qu’affirme la Commission européenne ce jeudi suite à la signature de nouveaux contrats portant sur la livraison de satellites et de fusées porteuses. C’est de nouveau l’entreprise allemande OHB qui décroche le principal de ces contrats.

Galileo est en bonne voie d’être proposé d’ici deux ans aux Européens en tant qu’alternative plus précise et plus fiable au GPS américain. Voilà ce qu’affirme la Commission européenne ce jeudi suite à la signature de nouveaux contrats portant sur la livraison de satellites et de fusées porteuses. C’est de nouveau l’entreprise allemande OHB qui décroche le principal de ces contrats.

Au nom de la Commission, l’agence spatiale européenne ESA a signé à Londres un contrat de 250 millions d’euros avec OHB pour la fourniture de huit satellites. L’entreprise de Brème avait emporté début 2010 déjà un contrat portant sur la construction de 14 satellites.

Avec Arianespace, une option de réservation a été conclue pour trois lancements de la fusée porteuse Ariane 5. Pour sa part, Astrium s’est consolée avec un contrat de 30 millions d’euros en vue d’adapter Ariane 5 pour mettre en orbite autour de la Terre quatre satellites à chaque lancement. Avec la fusée russe Soyouz, les satellites ne peuvent être lancés que par deux.

“La signature apposée aujourd’hui démontre bien que le programme Galileo suit parfaitement son cours et est exécuté dans le budget imparti. Je suis fier que nous puissions accélérer la livraison des satellites et des fusées porteuses”, a déclaré Antonio Tajani, le commissaire européen de l’industrie.

Les deux premiers satellites de Galileo avaient été lancés en octobre de l’an dernier. L’objectif est que le système de navigation européen par satellites propose ses services à partir de 2014. En fin de compte, Galileo comptera 30 satellites opérationnels. Il sera ainsi possible de déterminer les emplacements avec une précision d’un mètre, alors que la précision du GPS varie entre trois et huit mètres.

Source: Belga

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