Le contrat de De Lijn de 100 millions d’euros décroché par Prodata

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

L’entreprise Prodata installée à Zaventem, conjointement avec Fabricom, a empoché le vaste contrat Retibo auprès de la société de transport flamande De Lijn. Aux termes du contrat, De Lijn leur achètera des ordinateurs de bord et de la technologie d’enregistrement des voyageurs (lecteurs de cartes, cartes à puce,…). Le but du nouveau système d’enregistrement est surtout de mettre fin au débat à propos du nombre de voyageurs et de mieux adapter l’offre de De Lijn aux desiderata de ces derniers. Pour les voyageurs, l’utilisation d’une carte à puce devrait également s’avérer plus pratique. L’objectif est d’en arriver en fin de compte à 1 carte à puce pour toutes les sociétés de transports du pays.

L’entreprise Prodata installée à Zaventem, conjointement avec Fabricom, a empoché le vaste contrat Retibo auprès de la société de transport flamande De Lijn. Aux termes du contrat, De Lijn leur achètera des ordinateurs de bord et de la technologie d’enregistrement des voyageurs (lecteurs de cartes, cartes à puce,…).

Le but du nouveau système d’enregistrement est surtout de mettre fin au débat à propos du nombre de voyageurs et de mieux adapter l’offre de De Lijn aux desiderata de ces derniers. Pour les voyageurs, l’utilisation d’une carte à puce devrait également s’avérer plus pratique. L’objectif est d’en arriver en fin de compte à 1 carte à puce pour toutes les sociétés de transports du pays.

Grâce à l’ordinateur de bord, les chauffeurs devraient être à même de donner aux voyageurs de meilleurs renseignements sur les horaires, mais aussi de recevoir davantage d’informations sur les déviations et les embouteillages. La communication relative aux correspondances avec d’autres bus, trams ou train devrait également pouvoir être plus fluide. Les chauffeurs pourraient en outre influencer les feux de signalisation, afin que les bus aient la priorité sur le restant du trafic.

Il s’agit d’un accord d’un montant de 97 millions d’euros, accompagné d’un contrat de maintenance de 21 millions d’euros, nous explique Bart Carbonez, managing director de Prodata. Pour ces montants, l’entreprise prendra en charge l’installation des lecteurs de cartes et des ordinateurs de bord dans le bus, des distributeurs automatiques de vente dans les gares, du software correspondant et des connexions réseautiques. Prodata a du reste déjà aussi fourni les actuelles consoles (nettement plus limitées) pour les chauffeurs.

“Le système s’articule autour d’un logiciel central qui gère tout le réseau, de validateurs sur les véhicules pour l’enregistrement, et de distributeurs automatiques de vente dans les gares”, précise Carbonez. “L’ensemble est relié via un réseau, et ce tant sans fil que par des connexions fixes, et est efficacement sécurisé. Il convient aussi de prévoir une capacité de stockage complémentaire et des environnements de virtualisation dans des centres de données supplémentaires.”

Chemin de croix La STIB bruxelloise est aujourd’hui encore et toujours la seule société de transport belge à travailler déjà avec des cartes à puce (‘Mobib’). Pour toutes les autres sociétés, le projet n’est pas une mince affaire. Et c’est sans parler d’un ticket uniforme pour toutes les compagnies de transport. En 2006 déjà, celles-ci s’étaient penchées sur la possibilité d’introduire ce ticket uniforme sous la forme d’une carte à puce, sous pavillon ‘Ubigo’. Quelques années plus tard, ce projet de collaboration s’avéra cependant être un enfant mort né.

Fin 2009, la ministre compétente Hilde Crevits déclarait qu’elle voulait disposer pour “fin 2010” déjà des premières données sur les voyageurs de De Lijn sur base des cartes à puce, même si à l’époque, l’on n’en était encore qu’au lancement du premier sondage de marché à propos du projet Retibo et que les contacts entre les sociétés de transport venaient à peine d’être rétablis au sein de la S.A. Belgian Mobility Card. Le timing de l’époque prévoyait le début des premiers tests en 2010 et la distribution des cartes en 2011 et 2012.

Un souhait trop ambitieux, semble-t-il. Une année plus tard, les premières offres n’étaient pas encore rentrées, de sorte que le timing fut différé d’un an. Selon le planning actuel, le projet Retibo devrait être mené à bien pour 2013. Le ticket uniforme sortira probablement encore quelques années plus tard. La SNCB évoquait récemment encore l’année 2015.

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