Le conseil ministériel approuve le plan IPV6

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Le conseil ministériel a approuvé le plan stratégique d’introduction d’IPV6, à savoir la version six du ‘protocole internet’. Ce plan fait suite à la proposition du ministre de l’économie et de la protection des consommateurs Johan Vande Lanotte et du secrétaire d’Etat à la fonction publique Hendrik Bogaerts.

Le conseil ministériel a approuvé le plan stratégique d’introduction d’IPV6, à savoir la version six du ‘protocole internet’. Ce plan fait suite à la proposition du ministre de l’économie et de la protection des consommateurs Johan Vande Lanotte et du secrétaire d’Etat à la fonction publique Hendrik Bogaerts.

Pour permettre une introduction fluide d’IPV6, la nouvelle version du protocole internet destiné à faire face à la pénurie d’adresses IPV4 actuelles, le gouvernement a élaboré un plan stratégique qui applique les recommandations de la Commission européenne en la matière. “Cette introduction est en effet essentielle pour l’économie, étant donné que le gouvernement, les entreprises et les instituts de recherche et de formation y sont confrontés”, peut-on lire dans un communiqué de presse.

Une transition de 5 à 10 ans

L’introduction durerait quelque cinq à dix ans. Durant la phase de transition, IPV4 et IPV6 cohabiteront. Le groupe de travail IPV6, qui se compose des parties prenantes (‘stakeholders’) belges et qui est dirigé par la direction générale ‘télécommunications et société de l’information’ du SPF Economie, sera chargé de la coordination des mesures en vue d’introduire le nouvel IPV6. La coordination de l’introduction proprement dite de l’IPV6 au sein des services publics fédéraux se fera via Fedict. Au niveau des administrations et de leurs fournisseurs, le plan IPV6 sera constitué d’une phase préliminaire comprise entre juin 2012 et décembre 2012 et d’une phase d’implémentation comprise entre décembre 2012 et décembre 2014.

Au début de ce mois, The Internet Society Belgium (ISOC) affirmait encore que la Belgique accusait du retard dans le déploiement d’IPV6. ISOC dénonçait un manque d’initiatives de la part des ISP en vue, mais aussi le fait que d’importants sites gouvernementaux tels belgium.be, fgov.be, vlaanderen.be ou fedict.be n’était pas encore accessibles via IPV6.

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