Lancement de la première édition de The Ada Talks à Bruxelles

Les participantes à la première édition de The Ada Talks © EB
Els Bellens

Jeudi soir, l’événement She Goes ICT a drainé deux cents invités vers le centre de Bruxelles pour une soirée consacrée à mettre en évidence les ‘women in tech’. Mais dans les heures qui précédèrent, on eut aussi droit à une primeur: la toute première version de The Ada Talks.

Avec The Ada Talks, les organisatrices Nele Van Beveren, Valerie Taerwe et Dewi Van De Vyver voulaient initier un événement plus modeste, destiné à resserrer les liens entre les différentes femmes (et messieurs aussi) dans le secteur IT.

Le concept de The Ada Talks est très simple: tous les trois mois, seize invités et quatre orateurs se réunissent. Après les présentations, tout ce beau monde se répartit en petits groupes qui prennent place autour de tables pour tailler de bonnes bavettes. Au bout d’un petit quart d’heure, les groupes changent de table, de telle sorte que le public ait pu rencontrer tous les participants et orateurs. A l’instar d’un… mixer, donc. “C’était du reste là l’une des propositions de nom originales, mais cela ressemblait trop à un dating show“, déclare en riant Valerie Taerwe, senior consultant et bid manager chez AE, mais aussi Young ICT Lady of the Year 2017. Avec l’appellation The Ada Talks, l’événement fait à présent référence à Ada Lovelace, une femme qui est souvent considérée comme la première programmeuse.

Le but de cet événement est double, selon Nele Van Beveren, department head Order & Trade & agile coach chez KBC: “Nous voulons donner plus de visibilité aux femmes dans l’IT, afin de disposer de davantage de modèles féminins pour les jeunes. De plus, c’est un événement de réseau destiné à établir de véritables connexions. Voilà pourquoi nous voulons sciemment le garder à petite échelle.”

Lors de ce premier événement-test – littéralement sous le podium de She Goes ICT – on eut droit à des discussions à coeur ouvert. Sur des questions de quota, de la manière de considérer le thème de l’autoritarisme et comment réagir quand on vous invite à prendre part à une table ronde, ‘car nous avons encore besoin de quelqu’un, et ce quelqu’un doit être une femme’. Une situation que connaissent beaucoup de femmes, et qui les frustre quelque peu, car cela ne leur donne pas vraiment l’impression d’être sollicitées pour leurs compétences. D’autre part, il reste important de rendre plus de femmes visibles, selon Dewi Van De Vyver – depuis hier ICT Woman of the Year -, ce qui veut sire qu’il faut saisir les opportunités qui se présentent. Et s’il s’agit d’un sujet qui vous intéresse moins, vous pouvez à tout le moins recommander une collègue qui y excelle. “Be the change you want”, déclare Dewi à ce propos. “Lorsqu’on me tient ce genre de propos: ‘car nous avons encore besoin d’une femme’, ma réponse fuse: ‘Ah bon!’ Je serai celle-là. J’y participerai, mais je dirai ce que j’ai envie de dire et non pas ce qu’on veut me faire dire.”

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