La Wallonie veut objectiver ses choix technologiques

Un “Institut d’évaluation technologique”, apte à guider les choix posés par les autorités publiques, devrait voir le jour en 2012. Le 15 mars dernier, à l’occasion de l’inauguration du Centre de Recherche CRIDS des Facultés de Namur, Emily Hoyos, présidente du Parlement wallon, avait souligné combien il était important à ses yeux de créer, en Région wallonne, “un organisme chargé de l’évaluation technologique des décisions et projets ICT […] qui soit “indépendant du pouvoir exécutif et soit placé sous la supervision finale du pouvoir législatif.”

Un “Institut d’évaluation technologique”, apte à guider les choix posés par les autorités publiques, devrait voir le jour en 2012.

Le 15 mars dernier, à l’occasion de l’inauguration du Centre de Recherche CRIDS des Facultés de Namur, Emily Hoyos, présidente du Parlement wallon, avait souligné combien il était important à ses yeux de créer, en Région wallonne, “un organisme chargé de l’évaluation technologique des décisions et projets ICT […] qui soit “indépendant du pouvoir exécutif et soit placé sous la supervision finale du pouvoir législatif.”

Le gouvernement wallon s’était déjà déclaré favorable à cette formule et l’a officiellement entérinée lors de sa séance du 25 mai. Un “Institut d’évaluation technologique” verra donc le jour, certes “abrité” par le Parlement (lisez: logé dans ses locaux) mais opérant “en toute indépendance vis-à-vis des divers Parlements et Gouvernements, aucun pouvoir hiérarchique n’étant exercé sur lui”.

Sa mission: “apporter son aide à la décision politique dans le domaine des sciences et des technologies (au sens large du terme: ICT, chimie, énergie, développement durable…); stimuler un débat sociétal constructif et structuré sur les sciences et les technologies; éclairer au mieux les différents commanditaires mais aussi la société dans son ensemble sur les enjeux technologiques et scientifiques sous-jacents à certains programmes ou projets liés à des choix technologiques.” Voire même “proposer des alternatives”.

Pour ce faire, il procèdera par analyse des connaissances thématiques et élaborera un “rapport de synthèse interdisciplinaire abordant les aspects techniques, éthiques, sociaux, économiques, écologiques, juridiques, etc.” Loin d’opérer en vase clos, il pourra également en appeler à des “processus participatifs plus larges tels que des panels citoyens.”

Cet Institut devrait réunir des experts compétents dans les diverses matières couvertes. L’appel d’offres et à candidatures devrait intervenir avant la fin de l’année.

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