La puce qui doit mettre fin aux valises égarées

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L’organisation internationale des compagnies aériennes aspire à des valises de voyageurs équipées d’une puce RFID, afin d’éviter qu’elles ne s’égarent. Fin 2020, la moitié environ des bagages devra intégrer ce type de puce et fin 2023, c’est la totalité des valises qui devra en être équipée.

L’IATA, l’organisation internationale des compagnies aériennes, a discuté avec l’agence de presse dpa à propos de ce projet. Cette association regroupe 290 compagnies de 120 pays. Ces sociétés devront prendre une décision finale sur ce type de puce lors d’un congrès prévu en juin en Corée du Sud.

Bon an mal an, quelque 23 millions de valises et de sacs aboutissent à une mauvaise destination. Il est question de six valises et sacs par tranche de 1.000 passagers. A présent, les valises reçoivent une étiquette munie d’un code-barres. Si le code n’est pas bien lisible, par exemple lors du traitement des bagages, il peut arriver qu’une valise s’égare. On ne pourra jamais l’empêcher tout à fait, mais avec les puces RFID, le nombre de bagages perdus devrait diminuer de 25 pour cent, selon le directeur de l’IATA, Andrew Price. En outre, on peut ainsi savoir plus rapidement où une valise a été signalée pour la dernière fois, ce qui permet de la retrouver plus aisément.

Les compagnies aériennes pourront elles-mêmes aussi utiliser les puces RFID. Via une appli, elles permettront aux passagers de voir où se trouvent leurs bagages. Delta le fait par exemple déjà. Selon l’IATA, le secteur aérien pourra en l’espace de sept ans économiser quasiment 4 milliards de dollars avec la puce RFID.

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