La politique d’innovation flamande sous le feu des critiques

Tant l’Inspection des Finances que le secteur même émettent de sérieuses objections à l’égard du fonds d’innovation créé par le gouvernement flamand. Voilà ce qu’on peut lire dans le journal De Standaard. Il y a quelques semaines, le gouvernement flamand décidait de créer un nouveau fonds d’investissements dans des spin-offs (émanations) des principaux centres de recherche en Flandre. Concrètement, il s’agit d’un capital de 10 millions d’euros réparti dans des projets des quatre grands centres de recherche que sont VITO, IMEC, IBBT et VIB. L’idée est de veiller grâce à ce fonds à ce que les produits issus des jeunes entreprises (start-ups) puissent être plus facilement commercialisés. Les critiques ne manquent cependant pas vis-à-vis de Sofi (‘Spin-Off Financieringsinstrument’), comme le projet s’appelle, peut-on lire dans De Standaard. L’Inspection des Finances a ainsi émis un avis défavorable, car elle y voit des problèmes avec les règles budgétaires européennes – plus particulièrement celle en matière du support d’état – et a aussi des craintes à propos de sa construction juridique. Le Vlaamse Raad voor Wetenschap en Innovatie (VRWI), regroupant les universités notamment, est encore plus critique. Le VRWI se demande ouvertement pourquoi cet argent n’est prévu que pour les centres de recherche et pas pour les universités qui ne recevront aucun soutien pour leurs spin-offs. Il évoque également l’existence d’autres fonds d’investissements tels Vinnof et ARKimedes qui procurent déjà du capital risque.

Tant l’Inspection des Finances que le secteur même émettent de sérieuses objections à l’égard du fonds d’innovation créé par le gouvernement flamand. Voilà ce qu’on peut lire dans le journal De Standaard.

Il y a quelques semaines, le gouvernement flamand décidait de créer un nouveau fonds d’investissements dans des spin-offs (émanations) des principaux centres de recherche en Flandre. Concrètement, il s’agit d’un capital de 10 millions d’euros réparti dans des projets des quatre grands centres de recherche que sont VITO, IMEC, IBBT et VIB. L’idée est de veiller grâce à ce fonds à ce que les produits issus des jeunes entreprises (start-ups) puissent être plus facilement commercialisés.

Les critiques ne manquent cependant pas vis-à-vis de Sofi (‘Spin-Off Financieringsinstrument’), comme le projet s’appelle, peut-on lire dans De Standaard. L’Inspection des Finances a ainsi émis un avis défavorable, car elle y voit des problèmes avec les règles budgétaires européennes – plus particulièrement celle en matière du support d’état – et a aussi des craintes à propos de sa construction juridique.

Le Vlaamse Raad voor Wetenschap en Innovatie (VRWI), regroupant les universités notamment, est encore plus critique. Le VRWI se demande ouvertement pourquoi cet argent n’est prévu que pour les centres de recherche et pas pour les universités qui ne recevront aucun soutien pour leurs spin-offs. Il évoque également l’existence d’autres fonds d’investissements tels Vinnof et ARKimedes qui procurent déjà du capital risque.

Précédemment, l’a.s.b.l. I-Cleantech avait déjà fait l’objet d’un avis négatif de la part de l’Inspection des Finances. Le gouvernement flamand entend créer cette a.s.b.l. pour supporter les initiatives relatives à des technologies propres. Ce dossier est examiné à présent pour la troisième fois déjà par le Conseil d’Etat.

Comme on l’a appris la semaine dernière encore, une solide politique d’innovation est pourtant nécessaire. A l’index d’innovation mondial élaboré par Insead, notre pays a en effet perdu pas moins de sept places par rapport à l’année dernière.

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