La plupart des Belges ne s’opposent pas à utiliser leur empreinte digitale

Les techniques d’identification biométrique sont toujours moins confrontées à de la résistance. C’est ainsi que la plupart des Belges ne s’opposent pas à l’utilisation de leur empreinte digitale pour déverrouiller leur smartphone ou pour accéder à leur travail, à un aéroport, voire à leur propre habitation.

L’acceptation élargie des techniques biométriques ressort de l’enquête effectuée par le Vias Institute. Sur les milles Belges interrogés, 58 pour cent se disent prêts à renoncer à une petite partie de leur confidentialité en échange d’une meilleure sécurité. Ce sont les jeunes qui se montrent encore les plus critiques, puisqu’avec 51 pour cent, ils ne sont qu’un peu plus de la moitié à accepter de faire fi d’un peu de leur confidentialité au profit de leur sécurité.

L’application biométrique de loin la plus connue est l’empreinte digitale pour déverrouiller le smartphone. Quatre personnes interrogées sur cinq n’y voient aucun inconvénient. Au travail (71 pour cent), à l’aéroport (69 pour cent) et pour leur propre habitation (63 pour cent), beaucoup de Belges ne s’opposent pas à un accès au moyen de l’empreinte digitale. Ce qui est étonnant, c’est qu’ils ne sont que 36 pour cent pour ce qui est de l’accès aux centres commerciaux.

En outre, quelque quatre-vingts pour cent des personnes interrogées préconisent l’utilisation des empreintes digitales et des caméras de surveillance par la police. Pour ce qui est de l’identification biométrique via la reconnaissance vocale ou le scannage du visage ou de l’iris oculaire par les forces de l’ordre, il y a nettement moins d’enthousiasme, puisque les pourcentages oscillent entre cinquante et soixante pour cent.

Contenu partenaire