La Pentagone autorise pour la première fois des pirates

Pentagon © .
Pieterjan Van Leemputten

Dès aujourd’hui, un premier groupe de pirates va pouvoir tenter légalement de paralyser le ministère américain de la Défense avec en plus, la possibilité de gagner de l’argent.

C’est sous l’appellation Hack the Pentagon que des pirates présélectionnés vont passer en revue les portions publiques du Department of Defense américain, mieux connu en tant que Pentagone. Le but n’est donc pas que les participants à ce piratage emportent chez eux un manuel avec la structure de sécurité interne du Pentagone.

Ce programme est comparable aux nombreux ‘bug bounty programs’ que des entreprises technologiques appliquent depuis un petit temps déjà. Ce faisant, les pirates éthiques reçoivent une récompense s’ils trouvent une faille importante et en font rapport. Le Pentagone a constitué dans ce but un ensemble de récompenses d’une valeur de 150.000 dollars.

Le Pentagone a annoncé ce projet début mars. Fin mars, un appel a subitement été lancé aux personnes intéressées, après quoi une sélection a été faite. Les pirates choisis ne peuvent avoir de passé criminel et doivent être des citoyens américains. Tout Belge, qu’il soit de Zoerle-Parwijs ou de Hout si Plout, qui tente de pirater les systèmes du Pentagone, est donc encore et toujours punissable.

La permission donnée à des pirates extérieurs de tester sites, logiciels ou services est depuis un petit temps déjà monnaie courante chez les entreprises technologiques. Le raisonnement est que ce genre de bénévole extérieur a une autre vision ou d’autres spécialisations en matière de sécurité et découvre ainsi parfois des failles que le Pentagone même (dans le cas qui nous occupe ici) n’aurait pas (ou pas encore) découvertes. Et ce, alors que des réseaux tels celui du ministère américain de la Défense doivent continuellement se défendre contre des pirates extérieurs.

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