La N-VA se pose des questions à propos du rachat de Mobile Vikings par Proximus

Michael Freilich.
Pieterjan Van Leemputten

Le parlementaire N-VA Michael Freilich se pose des questions quant au rachat de Mobile Vikings par Proximus. Surtout parce que Telenet n’avait à l’époque pas été autorisée à reprendre cette entreprise.

Proximus a annoncé hier avoir racheté Mobile Vikings et JIM Mobile à DPG. L’opérateur virtuel avait en 2015 été repris par le groupe de médias et ce, suite au fait que son propriétaire de l’époque, Base, avait été forcé de le revendre pour obtenir l’agrément du rachat de Base par Telenet.

C’est cela qui fait froncer les sourcils de Freilich: ‘Lorsque Telenet a il y a quelques années repris le numéro 3 sur le marché mobile, Base, cette dernière avait dû vendre Mobile Vikings dans le cadre de l’agrément. Je constate à présent que cette activité est reprise sans problème par le principal opérateur mobile qui deviendra ainsi encore nettement plus puissant. Quel était donc le sens de cette revente forcée?’

De plus, Freilich craint que le montant du rachat proposé par Proximus ne génère des augmentations de prix: ‘Il n’est pas possible que les agissements d’une entreprise publique provoquent une hausse des prix.’ Il espère que tant Mobile Vikings, JIM Mobile que Scarlet, qui fut rachetée en 2008, continuent de pratiquer leur politique tarifaire.

Freilich entend poser bientôt ses questions à propos du rachat à la ministre en charge des entreprises publiques et des télécommunications, Petra De Sutter. ‘Nous devons éviter coûte que coûte tout signe de partialité du fait que Proximus est une entreprise publique’, affirme-t-il. L’autorité en charge de la concurrence elle-même devra donner son approbation. C’est pourquoi le rachat ne sera pas entériné avant 2021.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire