La ministre Homans injecte 1 million d’euros dans le développement de ‘Smart Flanders’

© Yann Bertrand
Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

La ministre flamande de l’intérieur Liesbeth Homans (N-VA) lance le programme Smart Flanders. Le centre de recherche imec reçoit un subside d’1 million d’euros pour rendre les cités flamandes davantage connectées.

Le programme Smart Flanders a comme but de soutenir conjointement 13 cités et la Vlaamse Gemeenschapscommissie (VGC) à Bruxelles pour qu’elles se développent en ce qu’on appelle des ‘smart cities’. Le programme de soutien durera jusque fin 2019. Le centre de recherche imec reçoit pour sa part un subside d’1 million d’euros. Le projet ciblera la standardisation des données ‘smart city’ et la combinaison de ces précieuses données ouvertes avec les applications qu’offre l’internet des choses: caméras intelligentes, capteurs interconnectés, etc. Pour ces applications proprement dites, Homans se tournera vers des développeurs (d’applis) privés.

Positionner la Flandre dans le peloton de tête

“Nos cités investissent aujourd’hui déjà dans de nombreuses initiatives. Ce n’est qu’en unissant nos forces que nous pourrons positionner la Flandre dans le peloton de tête de la course aux villes connectées”, déclare Homans. Il y a un peu plus d’un mois, Bruno Segers, président de Flanders Investment & Trade, avait encore lancé un appel en vue de mobiliser les forces et les idées. Lui-même avait alors déjà utilisé l’expression ‘Smart Flanders’.

Le programme Smart Flanders et l’imec supporteront les 13 cités pour qu’elles ouvrent leurs données ‘smart city’ conformément aux plus récents formats et normes européens. Dans une première phase, l’imec aidera toutes les cités et la VGC à devenir des ‘Open and Agile Smart Cities’ (villes OASC). Cette initiative internationale veille au recours à des données standardisées. Dans une deuxième phase, les villes sélectionneront des besoins communs qu’elles souhaiteront aider à résoudre au moyen d’ensembles de données spécifiques. Il en résultera 1 à 2 projets-pilotes par an, où les ensembles de données ‘smart city’ seront ouverts et permettront une collaboration et un apprentissage transurbains.

Dans une troisième phase, les villes pourront également utiliser le ‘city of things-testbed’ d’Anvers. Grâce à ce ‘living lab’, les administrations communales et les acteurs urbains pourront développer, tester et optimaliser des produits et des services ayant un impact positif sur le citoyen. Le prof Dr. Pieter Ballon, (imec-smit, VUB) et auteur du livre ‘smart cities, hoe technologie onze steden leefbaar houdt en slimmer maakt’, coordonnera ce programme dans les années à venir.

La Région de Bruxelles Capitale entend aussi poursuivre le développement d’une ‘smart city’. Vous découvrirez tout ce qu’il faut savoir à ce propos dans le magazine Data News de ce mois, intégrant une interview de Pieter Ballon.

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