‘La Justice américaine prépare un procès à l’encontre de Facebook pour exercer un monopole’

Le directeur de Facebook, Mark Zuckerberg.
ANP

Des procureurs américains préparent un procès à l’encontre de Facebook à propos de sa prétendue position monopolistique. La Justice cible entre autres les importants rachats d’Instagram et de WhatsApp par la firme de médias sociaux. Voilà ce que révèle The Washington Post sur base des dires d’initiés.

Selon les procureurs, Facebook a généré avec ses rachats un ensemble tellement vaste en services de médias sociaux que les consommateurs ne peuvent quasiment pas se passer d’elle, écrit The Washington Post. D’après les rumeurs, les enquêteurs judiciaires ont examiné d’un oeil critique les changements effectués par Facebook chez Instagram et WhatsApp après les avoir rachetés.

C’est surtout la façon de faire vis-à-vis de ce dernier service de messagerie qui est dans la ligne de mire. Pour obtenir l’autorisation de rachat du service de clavardage (chat), Facebook avait promis en 2014 de maintenir l’indépendance et la protection de la confidentialité de WhatsApp. Il n’empêche que l’entreprise de Mark Zuckerberg recherche des façons d’intégrer les données des utilisateurs de WhatsApp dans d’autres services, ce qui provoque énormément de soucis, en témoignent quelques importants scandales en matière de respect de la vie privée dans le passé.

Plaintes formelles attendues en décembre

Selon les sources du Washington Post, les procureurs ont aussi vérifié si Facebook a utilisé l’énorme quantité de données personnelles qu’elle possède pour écarter des concurrents. Cela aurait été par exemple possible en n’accordant pas l’accès à ces données à d’autres développeurs d’applis.

L’enquête est effectuée tant par des procureurs fédéraux que par des ministères publics d’états américains. A ce qui se dit, l’affaire va bon train, ce qui permettrait de déposer des plaintes formelles en décembre. Facebook s’est refusé à tout commentaire au journal américain. Le ministère public de l’état de New York, qui dirige l’enquête, n’a pas non plus répondu aux questions posées par The Washington Post.

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