La fraude sur le web coûte cher aux banques

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Pieterjan Van Leemputten

La moitié des institutions financières a essuyé de sérieuses pertes à cause de la fraude en ligne ces deux dernières années.

Parmi les institutions financières en Europe et au Moyen-Orient, il ressort que plus de cinquante pour cent ont perdu un montant oscillant entre 50.000 et 500.000 livres durant les deux années écoulées. Cela correspond à une somme comprise entre 69.000 et 690.000 euros. Dans neuf pour cent des cas, la perte financière était même supérieure à un demi-million de livres. Et dans trois pour cent des cas, le vol dépassait un million de livres, soit 1,37 million d’euros.

Ces chiffres proviennent d’une enquête menée par IDG Connect à la demande de F5 Networks. Ces montant ont été principalement subtilisés par du malware, mais les actes de phishing (hameçonnage), le vol de données ou le piratage de sessions en ligne sont aussi des méthodes populaires.

Le fait que 72 pour cent des répondants à l’enquête craignent un recul de leur bénéfice, en dit long. Pourtant, il ne s’agit pas là de la principale préoccupation des institutions financières touchées. C’est ainsi que 73 pour cent d’entre elles indiquent que les dommages causés à leur réputation représentent leur souci numéro un. Une perte de confiance de leur clientèle et les amendes imposées par les régulateurs font aussi partie des craintes des banques concernées.

Selon l’enquête, les banques prennent cependant des mesures pour lutter contre les abus. Dans la moitié des cas, elles ont recours à des applications spécifiques identifiant la fraude. Il s’agit en l’occurrence de solutions ‘endpoint’ et d’analyse du comportement sur les pages web ou sur des canaux déterminés, ainsi que le lien entre les utilisateurs, les comptes et les appareils. Il n’empêche que les dommages causés à leur image constituent leur principale crainte.

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