La France s’oppose à .vin et .wine

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Pieterjan Van Leemputten

S’il n’en tenait qu’aux Français, il n’y aurait pas d’extensions .vin et .wine. La secrétaire d’Etat française aux affaires numériques craint en effet des abus.

S’il n’en tenait qu’aux Français, il n’y aurait pas d’extensions .vin et .wine. La secrétaire d’Etat française aux affaires numériques craint en effet des abus.

A présent que déboulent un tas de nouveaux gTLD, des noms de domaine génériques de haut niveau tels .gifts ou .google, les Français sont sur leurs gardes. Ils craignent que des négociants mal intentionnés abusent d’extensions telles .vin et .wine.

Ce week-end, les négociants ont déjà lancé un premier coup de semonce avec une menace de boycott. Lors de la réunion de l’Icann qui se tient pour l’instant à Londres, la secrétaire d’Etats français Axelle Lemaire a insisté sur l’initiative de son pays. C’est ainsi que la France serait prête à retirer son soutien à la réforme de l’Icann (l’organisme qui souhaite reprendre le contrôle des TLD des mains américaines).

Ce qui est en jeu, c’est la diversité culturelle. Internet doit être un outil d’inclusion de tous: états, entreprises, utilisateurs.
Fadi Chehade, directeur de l’Icann, a indiqué pour sa part qu’il existe des mécanismes d’exclusion des abus.

C’est ainsi que les nouveaux gTLD ne sont confiés qu’à des acteurs fiables qui doivent respecter certaines règles, en ce compris éviter les tentatives d’escroquerie, comme l’enregistrement de marques pour ensuite se faire passer pour celles-ci.

L’appel lancé par Lemaire a pourtant reçu le soutien de personnes présentes dans la salle. D’autres déclaraient qu’en agissant ainsi, nombre de gTLD devront être exclues car si l’on suit le raisonnement français, les brasseurs belges pourraient alors s’opposer à l’extension .beer.

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