La Flandre aura aussi son Microsoft Innovation Center

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Après la Wallonie (Mons) et Bruxelles (Etterbeek), voici qu’un MIC, une collaboration ‘public-privé’ en matière d’innovation et de technologie, va aussi s’installer en Flandre. Dans ce but, un accord de principe a été signé hier par le ministre-président flamand Kris Peeters et des responsables de Microsoft. Le nouveau centre d’innovation sera divisé entre Courtrai et Genk et se focalisera sur la technologie pour des applications de soins de santé et d’e-health. Le fait d’avoir choisi à la fois Courtrai et Genk est surtout dû à la présence dans ces deux endroits de petites entreprises et d’instituts de recherche ad hoc.

Après la Wallonie (Mons) et Bruxelles (Etterbeek), voici qu’un MIC, une collaboration ‘public-privé’ en matière d’innovation et de technologie, va aussi s’installer en Flandre. Dans ce but, un accord de principe a été signé hier par le ministre-président flamand Kris Peeters et des responsables de Microsoft.

Le nouveau centre d’innovation sera divisé entre Courtrai et Genk et se focalisera sur la technologie pour des applications de soins de santé et d’e-health. Le fait d’avoir choisi à la fois Courtrai et Genk est surtout dû à la présence dans ces deux endroits de petites entreprises et d’instituts de recherche ad hoc. “A Courtrai et aux alentours, l’on trouve une expertise certaine dans le domaine de la cyber-sécurité, ce qui, étant donné la confidentialité, est important pour les développements au niveau des données des patients. A Genk, il y a pas mal d’activités au niveau des jeux, et les entreprises en question ont du potentiel dans les soins de santé”, explique Philippe Rogge, general manager de Microsoft Belux.

Ce qui est étonnant, c’est que le centre d’innovation de Mons se consacrait initialement aussi à l’e-health, mais a migré au fil du temps vers d’autres domaines d’application. “L’important, c’est que la stratégie suive. Ce n’était à l’époque pas le cas – pour toutes sortes de raisons. Nous avons le sentiment que cette collaboration arrive au bon moment”, déclare Rogge.

Kris Peeters, Daniel Lewin, corporate vice president emerging business development chez Microsoft, et Philippe Rogge espèrent que le centre d’innovation de Microsoft créera trois à quatre cents nouveaux emplois. Par comparaison, en deux ans, le MIC de Mons a soutenu 50 projets qui se sont traduits par 150 emplois. A Bruxelles, où le MIC n’a été lancé qu’en mars dernier, 10 entreprises et 50 emplois au moins devraient être créés dans l’année.

Sur le plan mondial, Microsoft a déjà fondé plus de 90 centres d’innovation de ce type, où l’éditeur de software collabore avec des pouvoirs publics et des universitaires. Des entreprises locales peuvent y développer de nouveaux produits, et de jeunes entreprises bénéficient de l’opportunité de capitaliser sur de nouveaux développements.

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