La crise pèse aussi sur l’initiative OLPC

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

L’initiative louable ‘One laptop per child’ (OLPC) lancée par le patron du MIT, Nicholas Negroponte, a été forcée de se séparer de la moitié de son personnel. La raison? Il ne s’agit plus d’une nouveauté et puis, il y a… la crise.

L’initiative louable ‘One laptop per child’ (OLPC) lancée par le patron du MIT, Nicholas Negroponte, a été forcée de se séparer de la moitié de son personnel. La raison? Il ne s’agit plus d’une nouveauté et puis, il y a… la crise.

OLPC, qui conçoit et vend ce qu’elle appelle un ‘100-dollar-laptop’ (ordinateur portable à 100 dollars), a essuyé pas mal de coups durs ces derniers mois de crise. Des chiffres de fin d’année 2008, il appert que les ventes ont régressé de pas moins de 93 pour cent par rapport à l’an dernier. OLPC n’a écoulé que 12.600 laptops pour un montant de 2,5 millions de dollars.

L’initiateur Nicholas Negroponte est dépité par cette évolution, mais déclare vouloir poursuivre malgré tout. Il admet cependant “ne plus bénéficier de l’effet de nouveauté” en raison de l’arrivée d’ordinateurs portables plus modernes et meilleur marché.

L’organisation a licencié la moitié de ses 64 collaborateurs, alors que l’autre moitié a vu son salaire diminuer. Le budget annuel d’OLPC, soit 12 millions de dollars, sera limité à 5 millions de dollars.

Negroponte a annoncé la création d’une entreprise dérivée (‘spin-off’) des activités sud-américaines. L’organisation se concentrera désormais sur l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Afghanistan et le Nord-Ouest du Pakistan. Elle va interrompre le développement d’un système d’exploitation pour l’OLPC. Le personnel restant sera chargé de développer un laptop bon marché de la deuxième génération.

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